Prévue en décembre, cette édition promet d’être exceptionnelle en mêlant traditions locales et nouvelles technologies, avec l’introduction de l’Intelligence Artificielle (IA) comme fil conducteur.
L’objectif du festival ? Utiliser l’IA pour revaloriser le patrimoine de Gléi, protéger l’environnement et créer des expériences immersives, tout en renforçant l’identité culturelle de la commune. Selon M. Thaddée, « le FESCO ne vise pas seulement à divertir, mais à inspirer et à initier de nouvelles pratiques pour un développement harmonieux, respectueux de l’environnement et des traditions. »
Pour la première fois, l’IA sera au service de l’écologie dans la commune Ogou 3, avec des activités centrées sur la gestion durable des ressources naturelles. Des démonstrations pratiques illustreront comment l’IA peut être un outil puissant pour surveiller les forêts, prévenir la déforestation et optimiser la gestion des cours d’eau.
Thaddée a affirmé : « L’IA nous permettra de mieux comprendre et protéger notre environnement, en mettant à disposition des données concrètes pour des actions durables. »
Les visiteurs pourront également participer à des ateliers sur l’agriculture durable, découvrir des techniques de reforestation intelligentes, et en apprendre davantage sur les innovations dans la gestion des déchets. Le festival se positionne ainsi comme une plateforme d’apprentissage, où l’IA devient un allié pour préserver les ressources naturelles locales.
L’édition 2024 du FESCO prévoit aussi une immersion sans précédent dans le patrimoine de Gléi. En associant IA et tourisme, la commune espère offrir une expérience unique aux visiteurs. Grâce à des applications mobiles, les visiteurs pourront accéder à des informations en temps réel sur les sites emblématiques, explorer des reconstitutions virtuelles d’anciens villages, et même écouter des récits culturels animés.
« Nous voulons que chaque visiteur reparte avec un nouveau regard sur notre patrimoine, enrichi par la technologie mais profondément ancré dans notre culture », a souligné le maire. Cet engagement vise à dynamiser le tourisme local, tout en veillant à ce que les retombées profitent directement aux communautés locales.
La dimension culturelle du festival sera marquée par des spectacles de danses et de chants traditionnels, tout en explorant les possibilités offertes par l’IA pour préserver et transmettre ce patrimoine aux jeunes générations. Des ateliers de création numérique permettront aux jeunes artistes locaux de découvrir comment l’IA peut amplifier leur créativité tout en respectant l’authenticité de leurs œuvres. « L’IA devient un outil pour perpétuer nos savoir-faire ancestraux, tout en leur offrant une nouvelle vie à travers les médias numériques », a précisé M. Thaddée.
Ces activités reflètent une vision inclusive et moderne, où les traditions locales ne sont pas simplement montrées, mais vécues et réinventées grâce à la technologie.
Thaddée a également saisi l’occasion pour lancer un appel aux sponsors, aux cadres locaux et à la diaspora togolaise, les invitant à s’impliquer activement dans ce projet. « Ce festival est une occasion de valoriser Gléi et d’insuffler un vent de renouveau dans notre commune. Ensemble, nous pouvons faire de cet événement un catalyseur de changement pour toute la communauté », a-t-il déclaré.
Des conférences et tables rondes réuniront des experts pour explorer les perspectives qu’offre l’IA dans le cadre d’un développement respectueux des valeurs locales. Les discussions aborderont aussi comment la technologie peut accompagner un avenir durable, tout en restant connectée aux racines culturelles.
Avec cette troisième édition, le FESCO 2024 s’annonce comme une rencontre unique, où technologie et tradition convergent pour façonner un modèle de développement harmonieux et inclusif. M. Dieudonné Kossivi Thaddée a exprimé sa confiance que cette approche inspirera d’autres initiatives similaires, convaincu que la fusion de l’IA et du patrimoine local peut contribuer à l’épanouissement durable de la commune de Gléi.
Jean-Marc EDRON