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« Sous le grand baobab Acte II » : Togbui Lanklivi Adjikou 1er et la population d’Adakpamé Kpota-Colas à l’école de l’extrémisme violent et du code pénal

novembre 10, 2024 0 2579

 

Togbui Lanklivi Adjikou 1er « Aucun(e) citoyen(ne) d’Adakpamé Kpota-Colas ne doit aller en prison ».

Pour que ce vœu devienne une réalité, la population a besoin de renforcer sa capacité sur les questions liées au droit et devoir du citoyen.

Ce 09 novembre 20204, le chef du quartier d’Adakpamé Kpota-Colas, Togbui Lanklivi Adjikou 1er, dans le cadre de sa rencontre mensuelle avec sa communauté dénommée « Sous le grand baobab » a initié une formation sur l’extrémisme violent et le code pénal.

Le quartier d’Adakpamé Kpota-Colas est en proie du banditisme, vols, des stupéfiants chez les jeunes, un acte déploré et dénoncé avec véhémence par la population. Quelques décentes des forces de sécurité dans les ghettos ont permis de mettre la main sous des individus indélicats.

« Face à ces situations pas commodes et qui froissent le vivre ensemble dans le quartier, il a été décidé que les jeunes et l’ensemble de la communauté soient sensibilisés sur les questions de l’extrémisme violent et d’acquérir des connaissances sur le code pénal afin que eux tous soient mis à l’abri d’éventuelles accusations qui pourraient entraîner une incarcération. Nous voulons un quartier libre où règnent la paix, la sérénité, le développement comme le souhaite le président de la République. Sans la paix aucun développement n’est possible dans nos communautés. En matière de cohésion sociale, nous voulons que le quartier Adakpamé Kpota Colas soit une référence dans la commune Golfe 1 et sur l'étendue du territoire », a fait savoir Togbui Lanklivi Adjikou 1er.

Cette rencontre après celle du 12 octobre dernier a été l’occasion aux femmes d’être informées sur le mécanisme de financement du Fonds d'Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ) et les modalités de demande de crédit du Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI). À ce sujet, Togbui Lanklivi a ouvert une liste afin d’accompagner techniquement toutes ces femmes qui souhaitent bénéficier des crédits du FNFI.

« Le FAIEJ fait la promotion de l’entrepreneuriat auprès de la jeunesse dans le but de lutter contre le chômage et favoriser l’insertion socioprofessionnelle. La structure présente à Lomé, mais aussi à l’intérieur du pays reçoit la demande des entrepreneurs. Toute personne souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat, les groupements de jeunes agissants à but lucratif, les artisans, les éleveurs ou les entrepreneurs agricoles peuvent adresser une demande d’accompagnement au FAIEJ. La procédure est gratuite et une réponse est donnée au demandeur dans un délai de 15 jours. L’entrepreneur peut alors bénéficier d’un prêt, d’une garantie de financement ou encore d’accompagnement technique non financier. En ce qui concerne, le FNFI, il a été créé pour renforcer les capacités financières et opérationnelles des services financiers décentralisés dans la perspective de satisfaire les besoins de produits financiers des couches n’ayant pas accès à des services financiers classiques », apprend-t-on.

Cette rencontre a vu la participation des personnalités des ministères de la Sécurité et de la protection civile, de la Justice, des conseillers municipaux et régionaux, des chefs traditionnels, des responsables des institutions de financement comme le FAIEJ, le FNFI et les comités de développement des quartiers…

« C’est ma première fois depuis mes trentaines d’années que je vis cet instant particulier dans ce quartier. Le chef a déjà posé des actes dans le quartier qui me rassurent c’est pourquoi, je m’engagerai à travailler avec lui pour le développement du quartier. Aussi, je suis bien informée des mécanismes de financement. Nous entendons les premiers crédits aux femmes », a indiqué Améyo Fafamé, commerçante.

« La prison n’est pas un lieu à souhaiter. Les jeunes doivent éviter ce lieu qui n’éduque mais renforce le banditisme. Les exemples sont légion dans le quartier. Cette rencontre m’a permis de comprendre beaucoup de choses sur le code pénal. Félicitions au chef et que d’autres formations s’en suivent », a martelé Gilbert Tonato.

Quatre (04) mois, après avoir reçu sa reconnaissance officielle de chef traditionnel du quartier d’Adakpamé Kpota Colas, Togbui Lanklivi Adjikou 1er a initié le projet « Sous le Baobab » pour rencontrer sa communauté en vue de d’échanger des problèmes qui minent le développement du quartier et si possible d’y trouver des solutions, ou soit les porter auprès des autorités compétentes.

Le quartier d’Adakpamé Kpota colas, est une banlieue de la capitale de Lomé située dans la commune Golfe 1.

 

 

Last modified on dimanche, 10 novembre 2024 01:20

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