Ce forum consacre Lomé comme « Capitale de la Paix, de la Médiation, du Dialogue et de la Tolérance ». C’est une initiative du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé qui vient renforcer l’engagement du Togo à travailler avec les autres Etats du continent, les organisations d’intégration régionale, l’Union africaine, les Nations Unies et tous les autres partenaires pour préserver la paix et la stabilité sur le continent.
La 1ère édition de LPSF intervient quelques mois après le lancement de l’Alliance politique africaine (APA) par le gouvernement et la tenue de sa première conférence ministérielle le 03 mai 2023 à Lomé.
Cette conférence s’inscrit dans la droite ligne d’une série d’initiatives africaines visant à répondre aux besoins du continent, à redoubler d’efforts pour consolider la paix et à construire la sécurité collective dans un environnement marqué par l’émergence de nouvelles zones de tension et la complexité des défis sécuritaires posés par la menace croissante du terrorisme et de la criminalité transnationale organisée
Le ministre togolais des affaires étrangères, Robert Dussey explique que l’objectif de LPSF est de développer une nouvelle manière de comprendre et d’interpréter les transitions politiques, en tenant compte des contextes et des dynamiques de leur émergence, ainsi que des enjeux et défis cruciaux liés au renforcement de la gouvernance démocratique en Afrique.
« Le forum de Lomé s’efforce d’identifier des solutions audacieuses pour renforcer la gouvernance démocratique sur le continent africain, au-delà du langage formel, afin d’améliorer la compréhension des effets et des conséquences des crises politiques, sociales et sécuritaires sur le continent. Il se veut précurseur d’idées en exploitant la créativité et l’innovation africaines pour proposer des modèles et des solutions africains adaptés aux défis locaux, dans un contexte d’instabilité politique généralisée et de menace terroriste sur le continent, notamment en Afrique de l’Ouest », a précisé le diplomate togolais.
Cette rencontre va accueillir des représentants de gouvernements africains et non africains, des experts de haut niveau, des organisations de la société civile, des universitaires, des médias, des organisations internationales, du monde des affaires et des organisations professionnelles.
Les travaux vont se dérouler sur 3 jours et seront axés autour de cinq (05) panels à savoir « Facteurs de fragilité des institutions étatiques en Afrique » ; « Défis politiques et sécuritaires qui entravent la transition politique vers une gouvernance démocratique » ; « Bâtir des institutions fortes et l’état de droit en Afrique » ; « Rôle des organisations internationales et sous-régionales dans le soutien aux transitions » ; « Mobiliser l’innovation et l’agilité africaines ».
Il est également prévu des discussions ouvertes sur les facteurs qui fragilisent les institutions en Afrique, les défis liés à la construction d’institutions solides, la construction et le renforcement de l’État de droit, le rôle des organisations régionales et internationales dans l’accompagnement des transitions politiques, les défis politiques liés à la consolidation de la gouvernance démocratique dans les périodes de transition et les défis sécuritaires auxquels sont confrontées les transitions politiques en cours sur le continent.
A la fin, une série de propositions et de recommandations pertinentes seront formulées par les participants. Celles-ci seront axées sur la consolidation de la paix, le renforcement du système de sécurité africain et de la gouvernance démocratique, la construction d’institutions fortes et de l’État de droit et une meilleure compréhension du rôle des organisations multilatérales dans le suivi des transitions politiques.