Selon les informations données par le premier responsable de la banque panafricaine, à fin septembre, le produit net bancaire du Groupe, corrigé de la dépréciation des devises africaines par rapport au dollar, a augmenté de 17 % à taux de change constants, pour atteindre 1,5 milliard de dollars. « Le résultat avant impôts s’élève à 491 millions de dollars, soit une augmentation de 26 % à taux de change constants et le résultat net part du Groupe a augmenté de 28 % à 232 millions de dollars. Ces performances ont permis la réalisation d’un rendement des capitaux propres tangibles de 32,9 % et d’une croissance de 4 % du bénéfice par action (BPA) pour atteindre 0,94 cent US », a-t-il précisé.
Les services bancaires aux consommateurs ont enregistré des revenus nets de 372 millions $, soit une légère baisse de 1 %, bien qu’ils aient augmenté de 19 % à taux de change constant. Cette baisse est principalement due à l’augmentation des revenus liés aux paiements et aux dépôts. Les dépenses d’exploitation du groupe pour les neuf premiers mois de 2024 ont totalisé 810 millions $ (-1 %) ; toutefois, le ratio coûts/revenus une mesure de l’efficacité a légèrement diminué, passant de 53,7 % contre 54,5 % en 2023. Le groupe affiche une hausse de ses charges de dépréciation brutes sur les prêts et avances, à 220 millions $. Attribuant cela à des charges de dépréciation plus importantes au Ghana et en Côte d’Ivoire, entre autres éléments.
C’est le fruit de la résilience et de l’engagement du groupe, même dans un contexte économique difficile. « Ces résultats illustrent également la force de notre modèle d’affaires diversifié et notre engagement indéfectible à mettre en œuvre notre stratégie de Croissance, de Transformation et de Rentabilité (GTR). Nous simplifions nos transactions, investissons dans notre marque, développons de nouvelles offres et uniformisons nos agences. En outre, nous nous attaquons également aux lacunes technologiques en décentralisant les capacités technologiques si nécessaire. Par conséquent, les dirigeants du Groupe ont restructuré leurs organisations pour donner la priorité à l’orientation client, créant ainsi de nouvelles opportunités pour atteindre nos objectifs », croit savoir le DG du groupe Ecobank.
Au troisième trimestre, le groupe bancaire a réalisé une émission d’euro-obligations de 400 millions de dollars, 2,1 fois sursouscrite par des investisseurs internationaux et africains, preuve de la confiance des investisseurs dans la stratégie GTR du groupe.
« Au-delà des opportunités de croissance dans tous les pôles d’activités, nous redéfinissons nos modèles de participation sur chaque marché et posons des bases solides pour l’excellence à la clientèle. Comme toujours, j’adresse mes sincères remerciements à mes collègues Ecobanquiers pour leur travail acharné et leur dévouement au service de nos clients », a conclu le DG ETI.