Ainsi, le gouvernement doit trouver un équilibre entre le financement des services essentiels et la gestion de cette dette croissante. Il est impératif de mettre en place des stratégies efficaces pour stabiliser l’économie malienne.
selon, le site croissanceafrique, la dette publique du Mali est composée de deux principales catégories : la dette extérieure et la dette intérieure. En 2023, la dette extérieure est estimée à 3620,9 milliards de FCFA, tandis que la dette intérieure atteint 2965,9 milliards de FCFA.  Cette répartition indique une dépendance significative vis-à-vis des créanciers étrangers, ce qui peut poser des risques en termes de fluctuations économiques. L’analyse de cette composition est essentielle pour comprendre les enjeux de la gestion de la dette et son impact sur le développement du pays.
La répartition des catégories de dette révèle des dynamiques pertinentes. La dette extérieure, principalement acculée par des prêts internationaux, contribue à financer les projets de développement. En revanche, la dette intérieure, applicable principalement aux fournisseurs et aux acteurs économiques locaux, représente un défi majeur. Aussi, cela démontre l’importance d’une gestion équilibrée pour éviter de créer un fardeau insoutenable sur l’économie. Les autorités doivent prêter une attention particulière à cette répartition pour assurer la durabilité financière à long terme.
La croissance rapide de la dette publique a un impact significatif sur l’économie malienne. Elle peut restreindre la capacité du gouvernement à investir dans des infrastructures et des services sociaux. Le service de la dette peut également consommer une part importante du budget national, entraînant des coupures dans d’autres domaines essentiels. Dans un contexte où la croissance économique est déjà fragile, cette situation pourrait prolonger la vulnérabilité du pays face aux crises économiques. Une approche prudente est nécessaire pour atténuer les effets négatifs de cette dette sur la population.
La dette des fournisseurs, qui n’est pas incluse dans les estimations de la dette publique, pose également des défis importants. Ces retards de paiement peuvent affecter la confiance des entreprises et décourager les investissements. De plus, cette situation peut créer des tensions dans les relations commerciales et nuire à l’innovation. Les autorités doivent aborder cette question avec sérieux pour éviter que la dette fournisseurs ne s’aggrave. Ignorer ce problème pourrait potentiellement alimenter un cycle négatif au sein de l’économie locale.
Les perspectives pour la gestion de la dette au Mali nécessitent une attention continue et des stratégies innovantes. Il est crucial d’initier des réformes fiscales pour améliorer les recettes de l’État et réduire la dépendance à la dette extérieure. À long terme, la mise en œuvre de politiques économiques durables peut favoriser un équilibre sain entre croissance et gestion de la dette.

Notons que le dialogue avec les créanciers et les partenaires internationaux sera essentiel pour bénéficier d’un soutien continu.

En somme, le Mali doit bâtir un avenir économique résilient afin de faire face à ces défis financiers.