Organisé par le ministère de la Communication des Médias et de la Culture avec l’appui de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’atelier a permis de partager le contenu des documents élaborés avec les communautés avant leur soumission au Centre du patrimoine mondial (CPM).
La rencontre a regroupé les experts nationaux ayant participé à l’élaboration des deux documents, les membres de la coordination du projet, les représentants de l’administration, des autorités locales, des chefs de cantons, des personnes ressources et les guides des sites concernés.
Les documents validés définissent le plan de gestion quinquennal des sites retenus et l’analyse de toutes les recherches archéologiques menées sur les sites. Sept sites sont retenus pour être inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit de M’pampou 1, M’pampou 2, et Dikpassanware dans la commune Bassar 1, Bitchabé et Tchogma à Bangeli dans Bassar 2, et N’nababoun et tatre-Apoutandior dans Bassar 3. La plupart des sept sites date du 4ème siècle avant Jésus Christ.
Le directeur du patrimoine culturel, Ayikoué Adama a relevé l’importance des documents validés. Il a exhorté les populations propriétaires des sites, à une gestion participative et une protection rigoureuse.
Le préfet de Bassar, Bonfo Faré Jean et le maire de Bassar 1, Gbati Djani Lantame Kokou ont salué les efforts consentis en vue de la valorisation du patrimoine culturel du peuple Bassar en matière de la métallurgie ancienne du fer. Ils ont émis le vœu de voir les sites retenus dans les documents être inscrit très rapidement sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
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