Ces instituts qui ont commencé par être mis en place au cours de la demi-décennie actuelle sont devenus incontournables dans le renforcement des compétences techniques des jeunes et la dynamisation des secteurs économiques stratégiques du pays.
Les IFAD créés participent à la transformation des secteurs importants de l’économie comme l’agriculture (secteur qui contribue à 45 % à la formation du PIB), l’élevage…
La formation offerte est orientée vers les besoins du marché et les métiers d’avenir.
La nouvelle école érigée à Adidogomé (Lomé) est ouverte officiellement par l’Agence Éducation-Développement (AED) qui l’a présentée le 17 octobre 2024. L’Institut de formation en alternance pour le développement consacré aux énergies renouvelables est le quatrième IFAD qui ouvre ses portes au Togo. Il forme en BAC pro.
L’IFAD d’Adidogomé fait sa 1ère année de formation en cette année académique 2024-2025. Ce sera, comme les autres, une formation qualifiante et diplômante de 3 ans en installation de panneaux solaires photovoltaïques et thermiques ainsi que du système de pompage. Les apprenants recevront des bases en énergie éolienne, leur offrant ainsi un large éventail de compétences dans le secteur des énergies renouvelables.
L’institut en question est équipé de matériels adéquats, permettant aux apprenants de faire de la pratique en plus de la théorie. Les inscriptions pour faire partie de la première promotion démarrent ainsi pour finir le 24 novembre prochain et la rentrée est prévue pour le 25 novembre. Les candidats doivent être motivés, être aptes, âgés entre 16 et 29 ans et avoir au moins le Brevet d’études du premier cycle (BEPC).
L’IFAD des énergies renouvelables accueille pour la rentrée inaugurale 2 groupes de 30 apprenants. Le coût de la formation est de 400 000 francs CFA.
Au total, 67 % des apprenants diplômés dans les IFAD ont été financés. Le financement est en effet offert aux jeunes diplômés assidus. Avant l’Institut de formation en alternance de développement des énergies renouvelables, étaient déjà installés 3 IFAD respectivement consacrés à l’aquaculture à Élavagnon, à l’élevage à Barkoissi et au bâtiment à Lomé.
Le premier IFAD (aquaculture) par exemple, ouvert en 2020, a certifié sa première promotion en février 2023 composée de 113 jeunes diplômés, dont 27 filles.
La création des IFAD constitue un vrai moyen de lutte contre le chômage. Elle permet de former une main-d’œuvre qualifiée pour relever les défis auxquels fait face l’économie. Le chef de l’État Faure Gnassingbé nourrit l’ambition de construire au moins une dizaine d’IFAD sur le territoire.