Le renforcement des infrastructures, le décuplement des projets et des programmes d'aide, la gratuité de certains soins jugés indispensables, etc. garantissent à chaque citoyen, où qu'il se trouve, des soins de qualité qui contribuent à son épanouissement.

Tout a changé au cours de ces deux dernières décennies, surtout durant la dernière. Le pays met en œuvre des stratégies qui font mouche, particulièrement dans les zones rurales et semi-urbaines où l'accès aux services de santé était auparavant limité.

Outre les infrastructures, le gouvernement met l'accent sur le renforcement des capacités du personnel de santé. Des médecins, des infirmiers, des sages-femmes et d'autres professionnels de santé sont recrutés et formés, améliorant ainsi leurs prestations.

Grâce au déploiement régulier des agents de santé dans les zones les plus reculées du pays, le ratio patient-médecin est plus raisonnable aujourd'hui, assurant ainsi une meilleure qualité des soins et un suivi plus rigoureux des patients.

L'assurance maladie universelle

Les initiatives sont nombreuses et ne peuvent pas être toutes citées. Au rang des actions qui consolident le traitement offert aux citoyens et rapprochent les soins de santé des populations, surtout les plus vulnérables, se trouvent la réalisation de la couverture sanitaire.

Le projet d'assurance maladie universelle (AMU) est mis en œuvre depuis janvier 2024. L'Institut national d'assurance maladie (Inam) prend en charge les agents du secteur public et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) s'occupe des travailleurs du privé.

Une campagne foraine inscrite dans le cadre de l'AMU, organisée par l'Inam dans la région de la Kara et ayant pris fin en juillet 2024, a permis de soigner 5 616 personnes. Elles ont bénéficié gratuitement des consultations médicales, des médicaments, des dépistages de l'hypertension artérielle, du diabète et de l'hépatite B, des conseils santé…

Le projet d'assurance maladie universelle couvre 800 000 personnes, chiffre du gouvernement communiqué en juillet 2024. Avant le lancement du projet, ce sont 470 000 citoyens qui étaient pris en charge. Cela traduit une hausse d'environ 50 % des bénéficiaires.

Construction de l'hôpital de référence Dogta-Lafiè

C'est une infrastructure qui respecte les normes internationales. Inauguré en avril 2023, le complexe sanitaire renferme des services comme la cardiologie interventionnelle, le bloc de chirurgie générale, le service d'hémodialyse, le laboratoire de prothèse dentaire, le service d'imagerie, le laboratoire de biologie, de médecine générale, la gynécologie…

Selon les prévisions, il devrait enregistrer 80 000 patients pour la première année. L'hôpital est à Agoè-Nyivé, érigé sur une superficie de 11 000 m2. Dogta-Lafiè devrait desservir 30 à 40 % de la population. Sa construction répond en partie au besoin de ne plus nécessairement aller se faire soigner à l'étranger, grâce à ses équipements à la pointe de la technologie.

Les hôpitaux mère-enfant dans les régions

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) assure que le taux d'accessibilité dans le domaine de la santé au Togo est passé de 71 % en 2020 à 90,7 % en 2023. Selon son rapport sur l'indice de développement humain (IDH) publié en juin 2024, 6 hôpitaux mère-enfant poussent sur le territoire, 3 d'entre eux sont déjà achevés.

C'est une promesse faite par le chef de l'État Faure Gnassingbé qui est en train de la tenir. Parallèlement, le programme Wezou sauve des vies. 400 640 femmes enceintes ont déjà bénéficié de la prise en charge offerte par ce programme, avec 221 802 accouchements, selon toujours ledit rapport du Pnud.

D'autres projets qui ne peuvent pas être passés sous silence sont School Assur qui totalisait plus de 4,5 millions de prises en charge, d'octobre 2017 au 5 mai 2024 ; la lutte efficace contre les maladies tropicales négligées ; les efforts salvateurs contre le paludisme et le VIH/Sida…