Wezou est l'une d'elles, spécialement mise en œuvre pour la prise en charge gratuite des femmes enceintes et des nouveau-nés.

Le programme national d'accompagnement de la femme enceinte Wezou garantit la santé et le bien-être des femmes enceintes à travers le pays. Elle offre une prise en charge médicale gratuite, incluant les consultations prénatales, les accouchements et les soins postnataux.

Lancé en août 2021, Wezou réduit depuis lors les taux de mortalité maternelle et infantile. Chaque femme enceinte bénéficie alors d'un suivi médical adéquat.

Dans le domaine de la santé où le taux d'accessibilité est passé de 71 % en 2020 à 90,7 % en 2023, le programme Wezou est l'une des actions vraiment salvatrices.

Grâce à lui, 400 640 femmes enceintes ont déjà bénéficié d'une prise en charge, avec 221 802 accouchements, selon un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) publié en juin 2024.

Aussi, selon le même rapporteur, le pays a fait construire 6 hôpitaux mère-enfant dans les différentes régions, dont 3 sont déjà achevés. Par ailleurs, dans le cadre du projet de Services de santé essentiels de qualité pour la couverture universelle (SSEQCU) d'un montant de 40 milliards de francs CFA, 86 nouvelles formations sanitaires ont été construites ainsi que la rénovation de 60 formations sanitaires, avec la réception de 47 unités de soins périphériques.

Traduction littéraire de « souffle de vie », Wezou sauve la vie des femmes enceintes et aide beaucoup à faire venir au monde les nouveau-nés.

Dans un bilan précédent, le ministère de l'Accès universel aux soins a indiqué qu'une somme de 2 milliards de francs CFA a été utilisée depuis août 2021 à décembre 2022 pour couvrir les interventions dans le cadre du programme.

Sur la période, 1 316 113 prestations ont été effectuées au profit des femmes enceintes sans distinction. La prise en charge commence dans les centres de santé publics et accrédités. Dès la confirmation de la grossesse, la femme est enrôlée. À partir de là, elle reçoit des soins.

Wezou prend également en charge les mineures enceintes, c'est-à-dire les enfants n'ayant pas encore l'âge majeur (18 ans) mais qui tombent précocement enceintes. C'est une dérogation spéciale qui leur est accordée, non pas pour favoriser les grossesses précoces, mais pour ne pas abandonner les mineurs enceintes à leur triste sort.

Ainsi, à la date du 30 juin 2023, elles étaient 11 071 mineures qui ont été enrôlées dans le programme Wezou depuis le début de son lancement.