La Cedeao « encourage la classe politique à prendre de toute urgence les mesures nécessaires pour rétablir le calendrier électoral ».
Par ailleurs, elle appelle toutes les parties prenantes à renoncer à la violence « et à toute action susceptible de troubler davantage la paix et la stabilité du pays ». Elle exhorte les forces de sécurité à « faire preuve de la plus grande retenue et à protéger les droits fondamentaux ».
Après la Cedeao, qui a appelé au respect du calendrier électoral, c’est au tour de Washington d’exprimer ses inquiétudes. « Les États-Unis sont profondément préoccupés par les mesures prises pour repousser l’élection présidentielle du 25 février au Sénégal, une mesure qui va à l’encontre de la forte tradition démocratique du pays », a déclaré Matthew Miller, porte-parole au Département d’État, cité dans un communiqué publié dans la nuit de mardi à mercredi.
« Compte tenu des conditions dans lesquelles il s’est déroulé, le vote de l’Assemblée nationale ne peut être considéré comme légitime, estime Washington dans ce communiqué. Les États-Unis continueront de dialoguer avec toutes les parties et les partenaires régionaux dans les jours à venir. » Matthew Miller appelle également au respect des libertés de réunion pacifique et d’expression, y compris pour les membres de la presse.