"Le meurtrier de masse Yahya Sinouar, qui était responsable du massacre et des atrocités du 7 octobre, a été tué aujourd'hui par des soldats des Forces de défense israéliennes", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Israel Katz, dans un communiqué.
"Il s'agit d'un grand succès moral et militaire pour Israël et une victoire pour l'ensemble du monde libre contre l'axe du mal de l'islam radical mené par l'Iran", ajoute-t-il.
Les forces israéliennes opéraient « ces dernières semaines » dans cette zone à la suite d’informations indiquant la présence probable de hauts responsables du Hamas, a ajouté l’armée. Elles ont « identifié et éliminé trois terroristes » et les procédures d’identification du corps ont « confirmé que Yahya Sinouar avait été éliminé ».
La police israélienne avait auparavant indiqué dans un communiqué que des analyses ADN étaient en cours pour confirmer la mort du chef politique du mouvement islamiste.
Hamas Yahya Sinouar, porté à la tête du mouvement palestinien en août à la suite de l'élimination d'Ismaïl Haniyeh à Téhéran tué à Téhéran le 31 juillet dans une explosion imputée à Israël.
Yahya Sinouar avait pris la tête du Hamas le 6 août dernier. Élu en février 2017 à la tête du mouvement dans la bande de Gaza, il figurait parmi les partisans d’une ligne dure contre Israël, où il a été emprisonné pendant près de 23 ans, avant d’être libéré en 2011 dans le cadre d’un échange de prisonniers.
Réputé pour son implacabilité, il était surnommé « le boucher de Khan Younès », du nom du village où il est né, au Sud du territoire palestinien. Il a rejoint le Hamas au moment de sa création en 1987, année de la première Intifada (soulèvement) et a fondé Al-Majd, le service de sécurité intérieure du Hamas.
Ancien commandant d’élite au sein des brigades al-Qassam et cerveau présumé de l’attaque du 7 octobre, il était recherché par Israël et placé sur la liste américaine des « terroristes internationaux ». Il n’était plus apparu en public depuis le 7 octobre et se terrait vraisemblablement dans les tunnels du Hamas à Gaza.