D'après des études de faisabilité menées depuis 2015, la construction dudit satellite se veut 100% ivoirienne et a été confiée à la société Universal Konstructors Associated (UKA) en partenariat avec l'Institut national polytechnique Félix Houphouët -Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro.
Cet appareil spatial pourrait prévenir les catastrophes naturelles, mesurer l'étendue des pratiques de déforestation, et surtout contrôler tout mouvement terroriste.
Cette initiative intervient dans un contexte marqué par la recrudescence des investissements des pays africains dans des programmes spatiaux. En avril dernier, le Kenya a mis en orbite son premier satellite dénommé Taifa-1 avec l’aide de SpaceX. Le Zimbabwe, l’Ouganda, l’Egypte et l’Angola ont également lancé des satellites au cours des douze derniers mois. Par ailleurs, la Russie négocie avec certains pays africains comme l’Algérie, le Nigeria et l'Afrique du Sud pour les aider à construire et lancer des satellites dans l’espace.
Selon l'édition 2022 du rapport annuel de l'industrie spatiale africaine réalisé par Space In Africa, la valeur de cette industrie devrait atteindre 22,64 milliards $ en 2026 alors qu'elle était fournie à 19,49 milliards $ en 2021. même rapport indique que les nations africaines ont attribué un total de 534,9 millions $ aux programmes spatiaux en 2022 contre 523,2 millions de dollars en 2021.