Les femmes enceintes et leur famille ont de moins en moins de soucis à se faire. Parce que le système sanitaire est davantage orienté vers les futures mamans qui disposent d’une attention particulière. Le programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né dénommé Wezou fait partie des initiatives d’envergure prises par l’autorité pour s’occuper de la mère et de son petit, renforcer l’inclusion sociale et bâtir le pays avec un capital humain au beau fixe. C’est pourquoi bien avant Wezou, il y a des actions salutaires qui ont permis au pays de faire des progrès importants en la matière. Par exemple, selon les Enquêtes démographiques et de santé au Togo (EDST), la mortalité maternelle est passée de 478 (EDST 1998) à 401 (EDST 2014) pour 100 000 naissances vivantes. Mais encore, la mortalité néonatale a quitté 40 (EDST 1998) pour descendre à 27 (EDST 2014) pour 1 000 naissances vivantes.
Depuis son lancement en août 2021, il contribue à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale par la diminution des frais des consultations prénatales, des analyses et des accouchements dans les formations sanitaires.
Le suivi des femmes enceintes est plus régulier, elles ont suffisamment accès aux médicaments ainsi qu’aux conseils des professionnels de la santé, ce qui minimise les fausses couches ou les accouchements par césarienne.
Le mécanisme prend en charge une partie des frais des soins de toutes les femmes enceintes sans aucune discrimination possible. Cette prise en charge efficiente commence dans les centres de santé publics et accrédités de premier niveau comme les unités de soins périphériques (USP) et les hôpitaux de préfectures.
Sur la période d’août 2021 à décembre 2022, on compte 1 316 113 prestations offertes par Wezou. Dans ce nombre, il y a 281 796 consultations prénatales et 148 275 accouchements. En termes de montant déboursé, 2,1 milliards de francs CFA ont été nécessaires pour ces services. Ce sont au total 03 milliards de francs qui sont prévus pour le mécanisme.