Ainsi, conformément à la politique nationale sanitaire et aux plans nationaux de développement sanitaire, plusieurs programmes sont initiés et mis en œuvre.

Ces différents programmes tournent notamment autour de la construction et la rénovation des infrastructures sanitaires, la prise en charge de la formation du personnel, indispensable pour permettre aux agents de santé d’offrir des prestations de qualité dans les centres de santé, le recrutement du personnel et des efforts pour l’amélioration des conditions de travail du personnel de santé.

Dans ses efforts d’amélioration du système sanitaire, le gouvernement qui mise sur un personnel de santé qualifié, s’est lancé dans la construction et la rénovation de nombeux centres de formation, notamment des centres de formation de sages-femmes et d’infirmiers.

Outre les formations sanitaires de compétences, les efforts du gouvernement se traduisent également par des recrutements des agents de santé et du personnel d’appui. Le gouvernement continue d’engager d’énormes investissements ces dernières pour la réhabilitation des centres hospitaliers régionaux et préfectoraux, des centres médico-sociaux, des unités de soins périphériques, des dispensaires ainsi que pour le renouvellement de leurs équipements et matériels.

Ainsi, des efforts substantiels sont enregistrés, notamment à travers le renforcement des infrastructures et le plateau technique, la construction et la rénovation de près de 200 formations sanitaires, la mise en service de l’hôpital de référence Dogta Lafiè, la construction de 11 centres de traitement épidémiques.

En plus, les grands centres hospitaliers à Lomé et à Kara continuent d’accueillir des investissements d’envergure, idem pour les 5 hôpitaux mère et enfants et le centre de cancérologie en cours de construction. Il est noté par ailleurs un renforcement de l’effectif par le recrutement de plus de 1200 professionnels de santé. Le secteur de la santé compte à lui seul 18.372 agents toutes catégories confondues sur environ 50.000 agents publics.

 A ces efforts s’ajoute le programme des Cliniques mobiles adopté en vue d’accélérer  l’accès des populations à des services de soins de qualité particulièrement celles vivant à plus de cinq (05) kilomètres d’une formation sanitaire, souvent dans des localités difficilement accessibles. Ces différents investissements ont permis de renforcer l’offre et la qualité des soins et services de santé.

Dans sa quête d’assainissement du secteur de la santé et de l’amélioration de la gouvernance des formations sanitaires publiques, le gouvernement n’a pas hésité à adopter un programme de contractualisation à travers un partenariat public-privé lancé en 2017. Ce programme a permis d’augmenter les taux de fréquentation, d’actes chirurgicaux, d’accès aux produits pharmaceutiques et des recettes.

Les prouesses du Togo dans le domaine de la santé se sont également traduites par l’élimination de trois (03) maladies tropicales négligées à savoir la dracunculose ou maladie de ver de Guinée, la filariose lymphatique, et  la trypanosomiase humaine africaine (THA) ou maladie du sommeil.

Les subventions du coût de la césarienne dans le cadre de la santé maternelle et néonatale font par ailleurs partie des mesures qui ont contribué à l’augmentation du taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié. Ce qui a a permis de réduire le taux de mortalité néonatale de 37% entre 1990 et 2018 et le ratio de mortalité maternelle de 10% entre 2010 et 2017.

A tout ce dispositif vient le programme Wezou destiné à accompagner la femme enceinte et le nouveau-né. Le mécanisme est conçu dans le but de réduire les taux de mortalité maternelle et néonatale, en prenant en charge une partie des frais de prestations au profit de la femme enceinte depuis la confirmation de la grossesse jusqu’au 42è jour après l’accouchement. Ce programme a touché 575 000 femmes.

Une autre initiative de la part du gouvernement, la prise en charge sociale au profit des élèves à travers School Assur et l’assurance maladie portée par l’Institut national d’assurance maladie (INAM) qui offre des prestations aux agents publics et assimilés.

Le gouvernement en réalité, ne compte pas s’arrêter là. Face à tant de défis à relever sur le plan sanitaire, il met en route la couverture maladie universelle devenue désormais une réalité au Togo permettant une meilleure accessibilité de la population aux soins de santé.