Le chef de l’Etat sénégalais en avait déjà fait l’annonce lors d’une rencontre avec la presse nationale, le samedi 13 juillet dernier en réponse à une interpellation sur sa mission de médiation auprès des pays l’Alliance des Etats du Sahel (AES), qui ont décidé de quitter la CEDEAO et de constituer une confédération.
‘’J’ai pu convaincre le professeur Abdoulaye Bathily (pour faire de lui) mon Envoyé spécial pas seulement sur cette mission de médiation dans laquelle la CEDEAO m’a impliqué, mais aussi sur d’autres missions pour lesquelles, j’aurai besoin de son expérience, de sa respectabilité et de sa stature’’, avait dit le président Bassirou Diomaye Faye
Avec cette nomination, M Bathily revient aux affaires, après avoir démissionné, le 16 avril 2024, de son poste de Représentant spécial pour la Libye et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL).
Auparavant, il a été Représentant spécial adjoint du Secrétaire général au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) (2013-2014) et Représentant spécial pour l’Afrique centrale et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) au Gabon (2014-2016). En 2018, il a été nommé Conseiller spécial du Secrétaire général pour Madagascar et, en 2019, expert indépendant pour l’examen stratégique du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest.
- Bathily a occupé divers postes ministériels au sein du Gouvernement sénégalais, notamment en tant que Ministre d’État à la présidence chargé des affaires africaines (2012-2013), Ministre de l’énergie et de l’hydraulique (2000-2001) et Ministre de l’environnement et de la protection de la nature (1993-1998).
- Bathily, 67 ans, est titulaire d’un doctorat en histoire de l’Université de Birmingham, au Royaume-Uni, et d’un doctorat de l’Université Cheikh Anta Diop, au Sénégal, où il a enseigné l’histoire pendant plus de 30 ans. Il a également donné des conférences dans plusieurs universités à travers le monde.
Il parle couramment l’anglais, le français, le soninké et le wolof.
L’EconomisteSenegal