A l’horizon 2030, le gouvernement ambitionne de doubler le rendement, avec un objectif fixé à 50.000 tonnes.
Le nouveau cap a été dévoilé il y a quelques jours, lors du dernier conseil des ministres au cours duquel le pays a marqué, à travers deux décrets, son approbation à deux accords internationaux : le texte d’Accra et celui de Bogota. Pour y parvenir, plusieurs stratégies sont envisagées, en soutien aux politiques publiques et aux apports du secteur privé déjà en cours.
Entre autres pistes, la professionnalisation accrue du secteur, l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs, le renforcement de l’appui à la productivité, ou encore la mobilisation d’investissements conséquents. Par ailleurs, il est prévu d’accroître la transformation nationale, qui devrait atteindre un volume de 20.000 tonnes, soit une augmentation de 40%, toujours à l’horizon 2030.
“La priorité demeure l’amélioration durable des conditions de vie des producteurs et la rentabilité de la filière pour l’ensemble des acteurs de la chaîne, pour une caféiculture professionnalisée, compétitive et performante, créatrice de richesses et d’emplois décents, en particulier en milieu rural”, a souligné dans ce sens l’exécutif.
Pour rappel, le Togo occupe depuis octobre 2023 la présidence de l’Organisation internationale du café (OIC).