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Facilité élargie de crédit (FEC): Un décaissement de 58,7 millions $ soit 35 milliards FCFA du FMI au Togo en vue!

octobre 25, 2024 0 141
  • Les services du FMI et les autorités togolaises sont parvenus à un accord sur les politiques et réformes économiques nécessaires à la conclusion de la première revue du programme de 42 mois appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC). Lorsque cet accord au niveau des services aura reçu l’approbation finale du Conseil d'administration du FMI, le Togo recevra un décaissement de de 44,0 millions de DTS (environ 58,7 millions de dollars).
  • La croissance économique du Togo reste robuste, l'inflation ralentit
  • La mise en œuvre du programme de politique économique et de réformes des autorités appuyé par le FMI est en bonne voie : tous les objectifs quantitatifs et deux des trois repères structurels à fin juin ont été atteints.
  • Les autorités ont réaffirmé leur détermination à continuer de mettre en œuvre des politiques saines, notamment en prenant davantage de réformes en matière de gouvernance.

Washington, DC: Une équipe des services du Fonds Monétaire International (FMI), dirigée par Hans Weisfeld et composée de John-Paul Fanning, Maximilien Kaffo, Sassire Napo, Grace Li et Etienne Vaccaro-Grange, a effectué une mission à Lomé du 7 au 18 octobre à l’occasion de la première revue de la mise en œuvre du programme économique des autorités appuyé par l'accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) pour un montant de 293,60 millions de DTS (environ 390 millions de dollars). Le conseil d'administration du FMI avait approuvé cet accord en mars 2024. 

À l'issue de cette visite, la mission a fait la déclaration suivante : 

« La mission a eu des entretiens constructifs et productifs avec les autorités togolaises et les a félicitées pour les progrès soutenus qu'elles ont accomplis dans la mise en œuvre de réformes et la mise en œuvre de politiques économiques avisées. Un accord au niveau des services a été conclu sur toutes les politiques, y compris les principaux paramètres du cadre budgétaire 2025 et les mesures de réforme futures, conformément aux objectifs du programme.

« La croissance économique réelle a atteint un taux de 5,6 % en 2023 et devrait s’élever à 5,3 % en 2024–25, puis environ 5,5 % par an par la suite selon les projections des services du FMI, à moins de chocs négatifs majeurs. L'inflation a continué à ralentir, à 3,6 % en septembre 2024 (moyenne annuelle).  

« Le programme de politique économique des autorités appuyé par le FMI est en bonne voie : tous les objectifs quantitatifs et deux repères structurels sur trois à fin juin ont été atteints, et les perspectives de mise en œuvre sont bonnes concernant le repère structurel qui n'avait pas été atteint avant la fin de l'année. Entre autres choses, les recettes fiscales augmentent grâce à des mesures de politique fiscale et à des mesures visant à améliorer l'administration des recettes, tandis que le déficit budgétaire diminue grâce à une bonne maîtrise des dépenses. Les autorités ont également atteint l'objectif de fin juin en matière de dépenses sociales et de lutte contre la pauvreté. Par ailleurs, les autorités ont achevé avec succès la préparation d'une analyse miroir comparant les données douanières et les données commerciales, ce qui contribuera à accroître les recettes à l'avenir. Elles ont également progressé dans la mise en place d’un système d’identification biométrique pour tous les citoyens et d'un Registre Social et des Personnes et des Ménages. Ces outils permettront de mieux cibler les moyens d'aider les plus vulnérables et donc plus efficaces et moins onéreux.  

« Au cours de la mission, les services du FMI ont réaffirmé qu'il importait de continuer à faire preuve de discipline budgétaire pour préserver la viabilité de la dette publique, de poursuivre les réformes visant à renforcer l'inclusion, à améliorer le climat des affaires et à limiter les risques. Entre autres choses, les autorités ont accepté d'importantes réformes de gouvernance, notamment dans le domaine des marchés publics.

« Le FMI a approuvé l'accord au titre de la FEC en mars 2024 pour aider les autorités à faire face aux conséquences des chocs observés depuis 2020, notamment la pandémie de COVID-19 et la hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et des carburants. Les autorités togolaises ont été en mesure d'atténuer l'impact de ces chocs sur l'économie et la population togolaises. Cela s’est cependant accompagné d’une augmentation des déficits budgétaires et de la dette. Le programme des autorités appuyé par le FMI vise i) à rendre la croissance plus inclusive tout en renforçant la viabilité de la dette, et ii) à mener des réformes structurelles pour soutenir la croissance et limiter les risques budgétaires et financiers pour le secteur financier. 

La mission se réjouit de poursuivre ce dialogue fructueux avec les autorités togolaises au cours de la période à venir, dans le cadre de la deuxième revue de l'accord au titre de la facilité élargie de crédit du FMI au premier semestre de 2025. »

 communiqué de presse FMI

Last modified on vendredi, 25 octobre 2024 13:54

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