Ce concours vise à récompenser les meilleures productions médiatiques portant sur la prévention et la lutte contre la corruption. L'initiative cible les professionnels des médias (presse écrite, radio, télévision et presse en ligne) exerçant au Togo, afin de sensibiliser davantage la population à l'impact néfaste de la corruption. Le président de HAPLUCIA, Aba Kimelabalo, a souligné l’importance de la contribution des médias dans ce combat.
« La corruption freine la croissance économique, nuit à l'état de droit et entraîne un gaspillage de compétences et de ressources. [...] Elle prive des millions de personnes à travers le monde de la prospérité, de leurs droits et d'un service adéquat. Nous avons le devoir de nous mobiliser et fédérer nos efforts pour lutter efficacement contre ces fléaux au Togo », a-t-il déclaré.
Il a aussi salué l'engagement du gouvernement togolais dans la mise en place de mesures contre la corruption, en soulignant la nécessité de protéger la liberté de la presse dans cette mission.
Le concours sur la thématique "Impact de la corruption sur le développement", vise à encourager les journalistes à produire des articles ou des œuvres audiovisuelles axés sur la prévention et la sensibilisation à la corruption. Selon les termes du règlement, les participants doivent respecter des critères stricts, notamment la soumission de productions qui n'enfreignent aucun droit de tiers.
Les journalistes sont invités à soumettre leurs travaux d'ici le 29 novembre 2024 au siège de l’OTM, situé à AFLAO GAKLI. « Les médias ont une forte capacité à façonner les attitudes publiques et à influencer les politiques. [...] Ils constituent une source essentielle d'information indépendante sur l'état de la corruption », a insisté le président Kimelabalo, soulignant que les médias jouent un rôle clé dans la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance.
La participation active des journalistes, selon lui, peut non seulement sensibiliser la population, mais aussi influencer positivement les politiques publiques. Ce concours s’inscrit dans une série d'initiatives de HAPLUCIA visant à renforcer le cadre juridique et institutionnel de la lutte contre la corruption au Togo.
Aba Kimelabalo a rappelé que cette lutte nécessite l’implication de tous les acteurs de la société civile, et particulièrement des médias, qui peuvent également encourager un débat public sur les mesures à adopter.
« Nous devons promouvoir un secteur médiatique viable où les journalistes exercent dignement leur profession et en toute sécurité », a-t-il ajouté. Le concours récompensera les meilleures productions dans quatre catégories : presse écrite, presse en ligne, radiodiffusion, et télévision. Pour Aba Kimelabalo, ce concours vise à « couronner l'excellence du journalisme et constitue un baromètre de la situation de cette profession au Togo ».