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Le Togo passe avec succès la 1ère Revue au titre de la FEC du FMI 

octobre 17, 2024 0 49

Selon le Chef de la Mission du Fonds Monétaire International (FMI) M. Hans Weisfeld, dans deux mois soit le 17 décembre prochain le gouvernement togolais pourra bénéficier du décaissement d’une deuxième tranche au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) du FMI approuvé en mars 2024.

La mission du FMI séjourne au pays du 07 au 18 octobre 2024.

Selon le Chef de la Mission du FMI, Hans Weisfeld:<< le Togo est entrain de mettre en œuvre un programme de politique économique et financier qui est soutenu techniquement et financièrement par le FMI. L’objectif est premièrement d’assainir les finances publiques en réduisant graduellement le déficit budgétaire et ceci d’une façon qui ne nuit pas à la croissance et aussi d’une façon à renforcer l’inclusion qui est un élément central sur lequel ne transige pas le fonds et même lors d’une rigueur fiscale très forte. Deuxièmement, mettre en place certaines réformes qui pourraient mieux aider encore le Togo à renforcer la croissance et à limiter certains risques. Nous avons constaté que la mise en œuvre du programme se porte très bien et je crois pouvoir dire en ce moment que nous avons un accord au niveau du service du FMI avec le gouvernement et j’espère que le conseil d’administration confirmera cet accord le 17 décembre prochain et si c’est le cas le FMI décaissera une nouvelle tranche de soutien financier au Togo>>.

Le ministre de l’économie et des finances Essowè Georges BARCOLA relève que cette mission a été un succès à travers les résultats obtenus grâce aux orientations de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République qui avait donné des instructions à mon prédécesseur pour conclure cet accord et qui l’a ensuite instruit également de la façon à conduire cette première revue de la mission du FMI dans notre pays.

Aussi le ministre de l’économie et des finances a-t-il rappelé que la revue ne s’arrête pas après ces résultats obtenus:<< Nous devrons poursuivre nos engagements et pour ce faire, nous nous devons de nous acharner au travail. Que nous maintenions le rythme de nos engagements et surtout, pourque la croissance soit inclusive comme le répète tout le long de cette mission. La croissance inclusive, le FMI insiste beaucoup là-dessus et depuis une certaine période, les budgets qui sont adoptés réservent une part importante au social, en exemple le budget de la feuille de la route, montre que les dépenses sociales occupent 48% sur un montant prévu de 1300 milliards. Des dépenses allouées pour le bien-être social des populations et des démunis.  Actuellement nous sommes entrain de mettre, sur pied un programme permettant d’identifier les personnes vulnérables de sorte que l’on puisse orientée le soutien de l’État envers les couches en question ou populations là. Et c’est un bon programme soutenu par le fonds monétaire international (FMI). Dans les dépenses 2024 -2025, une part importante est aussi consacrée au PURS (le Programme d’urgence pour la Région des Savanes). Le programme comporte deux volets vous savez tous, sécuriser et donner la possibilité aux populations d’être dans les meilleurs conditions sociales possibles. En 2025, ce programme va se poursuivre pour permettre aux populations de la zone des savanes de pouvoir être mieux protégées>>.

Quelques points sont à retenir à la suite des échanges entre le ministre de l’économie et des finances et la délégation du FMI. On note à cet effet, « que la revue a permis de se rendre compte que les critères de performance et les objectifs qu’on s’était donnés avec le Fmi en concluant ce programme, ces critères de performance à fin 2024 ont été respectées et les réformes envisagées ont été mises en œuvre à la satisfaction générale des deux parties. D’ici fin décembre la croissance qui était estimée à un taux de 6,6 avec le fonds, on s’est rendu compte que cette croissance va être contenue entre 5,3% et 6%. De même, l’inflation va baisser et le taux d’endettement restera en dessous de la norme communautaire… deuxième conclusion que j’ai pu retenir et qui sera confirmé par le chef de mission, pour les 3 ans à venir, 2025, 2026 et 2027,dans le Cadre budgétaire à moyen terme du Togo (CDMT), nous avons pris l’engagement d’avoir en 2025 un déficit de 3% et c’est un engagement communautaire pris par l’uemoa et le Togo vient de confirmer son maintien en ayant un déficit de 3%.Donc cela veut dire qu’en 2025 comme c’était le cas cette année, nous allons donner la priorité aux dépenses sociales et aux projets contenus dans la feuille de route du Gouvernement… Nous avons pris aussi l’engagement d’améliorer les recettes, les recettes tant fiscales que les recettes non fiscales. Nous nous sommes entendus pour définir une nouvelle stratégie pour optimiser les recettes fiscales. Prendre des dispositions pour mieux recouvrer, il ne s’agit pas de dire plus d’impôts mais voir comment améliorer le mécanisme d’avoir effectivement les impôts. Donc nous allons définir les mécanismes et s’il y a effectivement des poches des recettes on les prendra, mais en tout cas l’objectif est de voir comment améliorer le mécanisme du recouvrement des recettes pour permettre à l’Etat d’avoir plus de ressources… l’autre conclusion, c’est que le Togo a partagé avec le fonds monétaire international (FMI), son expérience dans le domaine dans la gouvernance et dans le domaine du climat des affaires. Vous savez que le Togo a fait d’énormes efforts dans les domaines précités et nous avons eu à partager cette expérience et en leur indiquant que les reformes ont permis à notre pays d’être classé comme premier pays réformateur, premier a engagé plus de reformes premier dans la zone uemoa et occupe de bonne place dans la zone Afrique. Nous avons partagé cela avec la mission en leur indiquant que nous ferons mieux encore les années à venir. Nous avons envisagé de poursuivre les reformes sur la commande publique, un autre critère qui attire les investisseurs. Il nous plait aussi de dire que les marchés publics sont organisés dans un cadre juridique clair transparent et que les marchés publics sont exécutés dans de bonne conditions et c’est un autre critère de bonne gouvernance raison pour laquelle nous avons indiqué au fonds monétaire international (FMI) que dans les années qui viennent entreprendre une réforme qui permette de faire des publications plus pointues sur ceux qui gagnent les marchés. Donner des informations sur les entreprises publiques qui participent aux marchés publics et qui les gagnent. Nous avons partagé ce souhait nous pensons que le fonds a apprécié cette démarche que nous allons entreprendre dans les années à venir>>.

La deuxième revue est prévue entre mars -avril 2025.

Last modified on jeudi, 17 octobre 2024 20:46

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