La première étape de cette mission s'est déroulée à Niamey au Niger.
Dans ce pays, la délégation a rencontré les autorités locales, les opérateurs économiques, les syndicats des transports, ainsi que les importateurs et exportateurs nigériens. Lors de ces échanges, les représentants du port ont présenté les avantages offerts par le PAL pour faciliter le transit des marchandises à destination ou en provenance du Niger.
Ces mesures interviennent alors que les autorités nigériennes ont choisi le Port de Lomé comme la plateforme privilégiée pour leurs échanges commerciaux internationaux, dans un contexte de tensions politico-diplomatiques entre Niamey et Cotonou.
Cette mission s’ajoute aux multiples initiatives menées pars le Togo et les trois pays de l’hinterland pour positionner le Port de Lomé comme un lien stratégique entre l'AES et le reste du monde.
En juin dernier, les douanes des quatre pays ont signé un accord d’interconnexion de leurs systèmes d’informations douanières, pour faciliter ainsi les échanges commerciaux. Deux mois après la mise en œuvre de cet accord, les statistiques montrent que les échanges du Togo avec les pays de l’AES représentent désormais 74 % de ses échanges globaux, contre 64 % il y a cinq ans, soit une augmentation de 10 points.
Pour le Port de Lomé qui a désormais dématérialisé toutes ses formalités, l’ambition est surtout de renforcer le partenariat, et de consolider la position du Togo en tant que hub logistique de premier ordre dans la sous-région. Il y a quelques jours, une importante initiative régionale avait également mobilisé à Lomé, les représentants de 16 ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Depuis le 1er juin 2024, le Togo a fixé à 40 jours le délai minimum de franchise des conteneurs en transit pour le Niger.