Ce sont des centres qui facilitent la gestion des déchets solides en permettant leur collecte, leur traitement et leur élimination de manière respectueuse vis-à-vis de l'environnement.
Ils réduisent la pollution de l'air, de l'eau et du sol causée par les déchets non traités ou mal gérés. Les centres d'enfouissement aident également à préserver les ressources naturelles et la biodiversité, à créer des emplois et à favoriser le développement local.
Conformément aux normes internationales, l'État installe un centre d'enfouissement à Atakpamé pour répondre à ses engagements en matière de protection de l'environnement.
Selon les prévisions, l'infrastructure devrait être mise en service en mars 2024 dans la région des Plateaux. En février de la même année, les travaux étaient déjà terminés à 95 %, selon le ministère chargé de l'Eau et de l'Hydraulique villageoise.
Le CET d'Atakpamé est composé d'une voirie interne, des casiers, du bassin et d'une plateforme de séchage. Il permettra de traiter tous les déchets collectés dans la ville d'Atakpamé et ses environs. Le nouveau centre épouse l'ambition nationale de bien gérer les ordures et les déchets urbains. Par ailleurs, un autre CET est annoncé à Dapaong.
Le CET d'Aképé, situé dans la région maritime au nord-ouest de Lomé, est actif depuis 2018. L'infrastructure est installée sur une superficie de 200 hectares dont 80 pour les installations.
Il a été financé à hauteur de 12 milliards de francs CFA pour une durée d'exploitation minimum de 20 ans. Il reçoit 250 000 tonnes de déchets ménagers chaque année.
Le centre enfouit près d'un million de déchets et traite plus de 20 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés. Il permet d'économiser 50 000 tonnes de CO2 par an et d'améliorer l'assainissement urbain pour 25 % de la population.