Cela dessine très fidèlement l’attractivité vraiment croissante du pays en tant que destination de premier choix pour les investisseurs à la fois nationaux et internationaux. Ce dynamisme s’inscrit dans le cadre d’une stratégie gouvernementale mise en place avec beaucoup d’engouement pour stimuler l’industrialisation et renforcer la compétitivité du pays sur la scène économique mondiale.
De façon conforme à ses objectifs, la zone franche togolaise offre un environnement favorable aux investissements, attire un nombre croissant d’entreprises locales autant qu’étrangères.
Celles-ci jouissent d’un climat des affaires sain et bénéficient des incitations fiscales et douanières attractives, telles que l’exonération des taxes, les réductions sur l’impôt, la facilité des démarches administratives, la sécurité juridique des investissements.
Ces efforts portent leurs fruits, comme en témoigne l’afflux constant de capitaux étrangers dans les entreprises opérant en zone franche.
Certains des secteurs les plus touchés par les activités des entreprises installées en zone franche sont l’agriculture, l’industrie… En ce qui concerne l’agriculture, selon la cheffe du gouvernement qui a dressé un bilan en août 2024, il est dénoté une augmentation de 15 % de la production céréalière entre 2020 et 2023 dans le pays.
Ce sont des résultats, dit-elle, qui sont le fruit de l’aménagement de 35 000 hectares de terres agricoles, de la distribution d’intrants subventionnés et de l’introduction de la mécanisation à travers la construction de centres régionaux spécialisés.
En ce qui concerne les activités industrielles, la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) est la vedette de ces dernières années. Inaugurée en juin 2021, elle s’est développée sur 410 hectares qui accueillent plus de 20 unités industrielles spécialisées dans l’agro-industrie et la logistique, cite l’autorité.
Il est indiqué que depuis 2020, les investissements dans les entreprises agréées en zone franche et admises au Code des investissements ont atteint 346 milliards de francs CFA, ce qui a permis de créer environ 5 500 emplois.
Les moyens mis à la disposition des entreprises par le gouvernement les aident beaucoup. Plusieurs opérateurs développent leurs activités sur place, dans des secteurs variés.
À fin 2022, les dirigeants indiquaient que les entreprises chinoises et coréennes représentaient plus de 64 milliards de francs CFA d’investissements dans la zone franche. Ces chiffres présentés par l’Agence de promotion des investissements et de la zone franche (API-ZF) s’ajoutent aux plus de 3 000 emplois locaux que ces entreprises ont créés.
En ce qui concerne les entreprises libanaises en zone franche, d’après les dernières statistiques communiquées, elles ont réalisé près de 154 milliards de francs CFA d’investissements depuis leur implantation, créant 8 723 emplois nationaux.
L’augmentation des investissements dans les entreprises agréées en zone franche témoigne de la réussite des réformes économiques et de la stratégie d’industrialisation menée par le gouvernement.