En mai 2024, la Banque mondiale a approuvé des prêts qui totalisent 298 millions de dollars, soit plus de 180 milliards de dollars. Ce sont des premiers engagements financiers pour le Cadre de partenariat pays (CPP) pour le Togo, assurent les acteurs.
Le CPP adopté le même jour et qui va couvrir les 5 prochaines années, va permettre au Togo « d'accéder à des fonds dédiés spécifiquement à la prévention des crises et au renforcement de la capacité du pays à gérer ces situations », apprend-on.
1,5 milliard de francs à mobiliser
Les 3 prêts sont repartis comme suit : le premier concerne le projet de développement inclusif par l'accès à l'électricité. Avec une enveloppe de 200 millions de dollars, il devrait permettre de toucher plus de 1,5 million de personnes, surtout dans les milieux ruraux.
Le deuxième prêt couvre le secteur public avec une opération de 75 millions de dollars qui va améliorer la gestion des ressources humaines et des finances publiques et faciliter la digitalisation de la collecte des recettes fiscales.
Le dernier prêt, qui pèse 23 millions de dollars, est un financement additionnel destiné au projet de cohésion sociale des régions du nord du Golfe de Guinée (Coso).
Pour le nouveau CPP, l'institution de Bretton Woods compte mobiliser jusqu'à au moins 1,5 milliard de dollars, ce qui équivaut à plus de 900 milliards de francs CFA.
Les jeunes et les femmes, les principaux bénéficiaires
« Avec ce Cadre de partenariat pays, la Banque mondiale intensifie son engagement auprès du Togo et prévoit de mobiliser plus de 1,5 milliard de dollars pour soutenir les réformes et les investissements dans des secteurs stratégiques, tels que l'agriculture, l'énergie, la connectivité et le développement des villes secondaires. Les jeunes et les femmes seront les principaux bénéficiaires de ce cadre partenarial », garantissent les représentants de la Banque.
Le nouveau CPP est donc la stratégie qui guide les interventions du Groupe de la Banque mondiale au Togo au cours des 5 prochaines années fiscales (2025-2029). Il est structuré autour de trois objectifs principaux : la création d'emplois de qualité par le secteur privé, l'amélioration du capital humain, la promotion d'un développement territorial inclusif et résilient.