Les chefs des armées du Niger, du Mali et du Burkina Faso, trois régimes militaires regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (l’AES), ont annoncé à Niamey, la création d’une « Force conjointe » pour combattre les groupes jihadistes qui les frappent.
Cette "Force conjointe des pays de l'AES (...) sera opérationnelle dans les plus brefs délais pour prendre en compte les défis sécuritaires dans notre espace", a indiqué le général Moussa Salaou Barmou, chef d'état-major nigérien des armées, dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion à Niamey avec ses homologues malien et burkinabè. Les effectifs de cette force n'ont cependant pas été précisés.
"Nous sommes convaincus qu'avec les efforts conjugués de nos trois pays, nous parviendrons à créer les conditions d'une sécurité partagée", a assuré le général Barmou. Selon ce responsable, les trois armées sont parvenues "à élaborer un concept opérationnel" qui "permettra d'atteindre les objectifs en matière de défense et de sécurité », sur l’ensemble du territoire qu’occupent ces trois pays.