Ce projet est mis en œuvre par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).
Le financement est destiné, selon la BOAD à “renforcer les capacités adaptatives des populations, notamment à travers une meilleure maîtrise des risques climatiques”.
En effet, la seconde phase vise concrètement à renforcer sur une base durable et résiliente, la productivité et les productions agro-sylvo-pastorales, ainsi que les revenus tirés des chaînes de valeurs agro-pastorales.
Pour rappel, le P2RS, mis en œuvre dans 10 pays du continent membres du CILSS (Bénin, Burkina, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et Togo), a pour ambition de rompre avec le cycle des famines récurrentes dans la sous-région et du Sahel.
Le projet ciblera d’abord les ménages les plus vulnérables notamment les petits producteurs, les éleveurs et agro–pasteurs et les pêcheurs artisanaux. Il couvrira 97 communes dans les 6 pays d’intervention et touchera directement 1 384 000 personnes dont 692 000 femmes (50%), avec une attention aux populations déplacées (indicateurs dédiés).
Les bénéficiaires indirects seront 5 695 000 en comptabilisant les ménages des agriculteurs bénéficiaires ainsi que les activités régionales conduites par le CILSS, la CCRS et l’APGMV.