Là-dessus, le pays a la réputation d’être l’un des meilleurs réformateurs dans le monde du business. Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises vivent sur le territoire, elles représentent une bouée de sauvetage pour de nombreux citoyens.
Un recensement des entreprises a été fait, ciblant toutes les unités économiques installées dans le secteur formel et informel. Les chiffres reflètent le bien que font les programmes étatiques variés aux différents acteurs dans chaque secteur d’activités.
On entend par unité économique toute entreprise qui exerce sur le sol togolais dans un local à usage professionnel. L’Office togolais des recettes (OTR) en a dénombré 65 958, en dehors du Grand Lomé. 69,4% des unités inventoriées opèrent dans le secteur tertiaire, 30,5% sont spécialisées dans le secteur secondaire et 0,2% dans le primaire. Ce sont les résultats d’une campagne de collecte de données réalisée du 27 novembre 2021 au 23 mars 2022 dans les divisions régionales.
La région des Plateaux compte le plus grand nombre d’entreprises avec 18 646, ce qui fait 28,3% des unités recensées. La région maritime la suit avec 13 280 unités. Il y a ensuite la région des Savanes dans laquelle 12 279 unités opèrent. Les régions de la Kara, la Centrale et la commune d’Agoè-Nyivé 6 abritent respectivement 9 744, 10 093 et 1 914 entreprises.
En réalité, 5 078 des structures recensées appartiennent à l’État. 58 408 unités sont des sociétés et entreprises unipersonnelles et 796 sont des associations, Organisations non gouvernementales (ONG), organisations internationales, mutuelles et projets.
Seulement au troisième trimestre 2022, 3 450 nouvelles entreprises ont été enregistrées. En mars de la même année, le nombre total de structures créées depuis le 1er janvier a grimpé à 10 645. En 2021, ce sont au total 13 770 nouvelles entreprises qui ont été mises sur pied.
En termes d’accompagnement, le Faiej a formé 5 500 jeunes de 18 à 35 ans et généré 3 500 emplois en 2022. Sans oublier qu’à la fin de l’année 2021, il montrait un bilan de 13 000 emplois créés et 4,5 milliards de francs de crédits alloués.