Le pays s’est déjà doté de plusieurs mécanismes qui promeuvent les activités maritimes pour le grand bonheur des acteurs actifs dans le domaine.
Les pouvoirs publics ont pensé à un plan pesant plus de 205 milliards de francs CFA pour développer davantage l’économie bleue et rendre plus dynamique le secteur. Un atelier de validation a été tenu en février 2023 à Lomé pour passer à l’ultime action.
Celui-ci permettra d'améliorer la gouvernance, pondre des réformes indispensables pour le bien-être des travailleurs, renforcer les capacités de prévention, trouver de meilleures pistes afin que l'économie bleue puisse contribuer de façon efficace à l’émergence du pays.
Le plan offre des capacités nécessaires pour faire face aux changements climatiques en contrant les phénomènes qui affectent les ressources liées à l'eau. En juin 2021, le ministère de l’Économie maritime a garanti que 70% des activités économiques sont liées à la façade maritime elle seule et le pays en tire plus de 75% de ses recettes fiscales.
Il avait été indiqué que les recettes douanières réalisées au port autonome de Lomé constituaient 80% du total des activités maritimes et 60% des revenus de l’État. Aujourd’hui, le secteur de la pêche pèse 4,5% du Produit intérieur brut (PIB). Il emploie plus de 20 000 personnes qui arrivent chaque jour à apporter de la nourriture à la maison.
Entre 2020 et 2022 par exemple, grâce au Projet de développement de l'aquaculture au Togo (PDAT), la production est passée de 730 à 1 151 tonnes, soit une évolution de 57%.
En ce qui concerne la pêche artisanale, 6,6 millions de kilogrammes de poissons ont été pêchés en 2022, ce qui correspond à une hausse de 50% par rapport à 2021. Par ailleurs, le port de pêche de Lomé construit pour fluidifier les activités impacte suffisamment les pêcheurs, transformatrices de poissons, mareyeuses...