La politique publique en matière d'espaces verts ne date pas d'aujourd'hui. Déjà en 1992, les principaux textes réglementant cette politique ont été élaborés, notamment la Constitution de la quatrième République qui fixe les règles en matière de protection de l'environnement.
À ces textes s'ajoute la loi n°2008-005 du 30 mai 2008. Grâce à eux, plusieurs espaces verts ont été aménagés sur l'ensemble du territoire national.
Les premiers espaces verts au Togo sont les réserves de faune et de flore. Le Togo dispose ainsi de plusieurs parcs et réserves naturelles à travers son territoire, tels que le parc national Fazao-Malfakassa, le parc national de Kéran, ainsi que les réserves d'Alédjo, de Sarakawa, de l'Oti et de Mandouri.
Les dirigeants ont vite compris l'importance des espaces verts. Certaines formations végétales ont ainsi été transformées en forêts sacrées pour dissuader l'abattage anarchique des arbres.
Ces aires protégées, en dehors de leur caractère sacré, contribuent à la conservation de la biodiversité, à l'instar de la forêt sacrée de Bè et de celle de Glidji.
Les autorités, dans leur politique de préservation de l'environnement, n'ont pas oublié l'importance des espaces verts en milieu urbain. Ainsi, des espaces verts ont été aménagés dans les différentes agglomérations du pays, notamment des jardins publics et la plantation d'arbres au bord des routes. Ces espaces verts contribuent à purifier l'air, à réguler la température, offrant ainsi un environnement sain aux populations.
Augmenter le couvert végétal était l'objectif du feu président Gnassingbé Eyadéma, objectif également poursuivi par l'actuel chef de l'État, Faure Gnassingbé. En 2021, ce dernier a fixé comme objectif de planter un milliard de plants d'ici 2030.