Au Togo, la santé occupe une partie des priorités du gouvernement. C’est le ministère qui aura le 3è plus gros budget.
Son allocation prévisionnelle est chiffrée à 110 milliards FCFA alors qu’elle était évaluée à 138 milliards FCFA dans le collectif budgétaire adopté en octobre 2023.
De cette volonté ont jailli de multiples actions en vue de rendre les services de santé plus accessibles, plus performants et surtout de bonne qualité.
Parmi ces actions, seront cités, le renforcement des infrastructures, le décuplement des projets et des programmes d'aide, la gratuité de certains soins jugés indispensables, etc. garantissent à chaque citoyen, où qu'il se trouve, des soins de qualité qui contribuent à son épanouissement.
Outre les infrastructures, le gouvernement met l'accent sur le renforcement des capacités du personnel de santé. Des médecins, des infirmiers, des sages-femmes et d'autres professionnels de santé sont recrutés et formés, améliorant ainsi leurs prestations.
Grâce au déploiement régulier des agents de santé dans les zones les plus reculées du pays, le ratio patient-médecin est plus raisonnable aujourd'hui, assurant ainsi une meilleure qualité des soins et un suivi plus rigoureux des patients.
A cet effet, le gouvernement a publié le 20 septembre 2024, la liste des admis du concours de recrutement direct régional de personnel médical, paramédical, administratif et d'appui pour le compte du ministère de la santé, de l'hygiène publique et de l'accès universel aux soins, des unités de soins périphériques de types I et II des communes, session du 17 juin 2023.
Ainsi, plus de 3000 candidats sont déclarés admis au concours de recrutement.
Les soignants étant l'épine dorsale de tout système de santé, c'est pourquoi, ce recrutement témoigne de la volonté des autorités à servir les populations pour que personne ne soit laissée sur le carreau dans tous les domaines d'accès aux soins.
Ceci signifie aussi, l'engagement du gouvernement pour parvenir à la sécurité sanitaire et à la couverture sanitaire universelle.
Les Etats africains se sont pourtant engagés, en signant l’accord d’Abuja en 2001, à allouer 15% de leur budget au secteur de la santé.
Les pays doivent augmenter considérablement les investissements dans le renforcement du personnel de santé afin de répondre à leurs besoins actuels et futures.
Le Togo rentre sur la scène de plusieurs pays africains qui ont réalisé des progrès pour combler le déficit.