La rencontre, présidée par le ministre des finances, Georges Barcola, a permis de faire un bilan des actions entreprises et d'envisager les perspectives afin de renforcer la collaboration entre l’État et le secteur privé.
Parmi les avancées notables depuis la dernière session, figure l’amélioration du dialogue entre les acteurs publics et privés, notamment dans le domaine fiscal. « Une des avancées importantes enregistrées ces derniers mois concerne l'opérationnalisation des organes de recours en matière fiscale », a indiqué le ministre, précisant que les discussions se poursuivent sur les points restés en instance.
En outre, un cadre structuré de lutte contre les importations frauduleuses sera mis en place, dans le but de protéger le marché national et de garantir des conditions de concurrence équitables pour les entreprises locales.
L’occasion également pour le ministre de rassurer le secteur privé quant à la résilience économique du pays, malgré un environnement global marqué par des chocs exogènes et des défis sécuritaires. « Avec une prévision de croissance de 6,6 % pour 2024, le pays affiche des perspectives encourageantes, soutenues par une maîtrise de l’inflation, qui devrait passer de 5,3 % en 2023 à 2,7 % en 2024 », a-t-il indiqué.
M. Laurent Coami TAMEGNON, président du conseil national du patronat s'est exprimé au nom du secteur privé à l'ouverture de la réunion.
Il a félicité le nouveau ministre pour sa nomination au gouvernement comme ministre de l'économie et des finances et a salué le ministre sortant Sani YAYA pour le travail accompli à la tête de ce comité de concertation état secteur privé qui a justement permis d'établir cette bonne relation entre les deux entités. Il a promis œuvrer avec ses pairs pour la poursuite de ce travail en réaffirmant l'adage selon lequel on tisse au bout de l'ancienne corde la nouvelle.
Selon Mr TAMEGNON le secteur privé est prêt à tout moment pour accompagner le gouvernement.
Créé en 2017, le Cadre de concertation État-secteur privé vise à favoriser des réflexions sur des sujets d’intérêt. L’objectif pour les pouvoirs publics est de se montrer plus attentifs aux préoccupations du secteur privé. Une enquête est d’ailleurs en cours pour évaluer la satisfaction du secteur privé dans ses relations avec l’administration publique.