Les travaux ont été ouverts par le ministre togolais des affaires étrangères, Prof Robert Dussey. Occasion pour lui de réaffirmer l’engagement du Togo en faveur du panafricanisme sous le leadership du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
La conférence ministérielle de Bahia s’est tenue en marge du pré-congrès de la Diaspora Africaine et des Afro-descendants. Elle a enregistré la présence des ministres des affaires étrangères ou leurs représentants, ainsi que des délégués des pays des Caraïbes, d’Amérique et du Pacifique.
Le chef de la diplomatie togolaise Robert Dussey a exprimé sa profonde gratitude envers le chef de l’Etat brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva pour sa présence, soulignant l’importance des relations entre l’Afrique et ses descendants de l’autre rive de l’Atlantique. Prof Robert Dussey a rappelé que les peuples africains et afrodescendants portent sur eux le poids de siècles de domination et d’exploitation, et a insisté sur la nécessité d’une réparation historique pour briser les chaînes invisibles de la paupérisation et du racisme.
Les travaux sont axés sur le thème: « Mémoires, restitutions, réparations et reconstruction ».
« En choisissant comme thème de cette conférence préparatoire de Bahia, le Haut comité en charge de la Décennie des Racines africaines et des diasporas 2021-2031 institué par la 34e session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, a sans doute voulu replacer au centre du débat ces questions essentielles qui tiennent tant aux cœurs des africains et des afrodescendants », a indiqué Prof Robert Dussey.
Le ministère togolais des affaires étrangères a saisi l’occasion pour appeler à un renouvellement de l’engagement de tous à travailler ensemble pour un monde où la dignité humaine est respectée et où les droits de chaque individu sont protégés.
Le pré-congrès de la Diaspora Africaine et des Afro-descendants clôture la série des conférences préparatoires du 9e Congrès panafricain prévu du 29 octobre au 2 novembre prochain à Lomé. Thème retenu : « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir ».