Le pays a entamé l'élaboration de son 2e budget vert 2025, après une phase pilote ayant abouti au premier budget vert exercice 2024. Il élargit maintenant le périmètre institutionnel.

Les investissements réalisés dans le cadre du budget vert sont essentiels pour assurer un avenir durable et prospère pour les générations futures.

S'agissant du premier budget vert au Togo, il était évalué à 118,2 milliards de francs CFA avec 9 ministères. Un montant déjà élevé pour une première, sachant que le budget total de l'État, exercice 2024, s'élève à plus de 2 179 milliards de francs CFA, selon la loi des finances.

Les détails fournis par les autorités indiquent que 96 milliards de francs CFA dans cette somme (celle du budget vert) sont consacrés à la lutte contre le changement climatique et 22 milliards de francs CFA sont dédiés à la protection de l'environnement.

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Une formation a démarré le 21 mai 2024 en ce sens. Elle a réuni plus de 70 points focaux des ministères et des institutions. Le ministère de l'Économie et des Finances organise les travaux qui vont permettre aux acteurs techniques de « s'imprégner de la thématique émergente qu'est la budgétisation verte et de sa méthodologie », dévoile-t-on.

Ces participants ont été outillés pendant plusieurs jours sur les connaissances de base des changements climatiques et de la protection de l'environnement.

Il est question pour les pouvoirs publics de prendre en compte les aspects des changements climatiques et de protection de l'environnement dans l'ensemble du cycle budgétaire. C'est pourquoi le budget vert exercice 2025 connaîtra l'intégration de 13 nouveaux ministères et de 2 institutions, ainsi que nous l'avons appris.

C'est la finalité du budget vert. Les fonds alloués au budget vert sont utilisés pour financer des programmes de protection de l'environnement tels que la conservation des ressources naturelles, la gestion des déchets, la reforestation, la préservation de la biodiversité, la lutte contre la dégradation des sols, la désertification, etc.

Cela préserve les écosystèmes et profite à long terme aux populations qui dépendent de ces ressources pour leur subsistance.