Plus que toute autre chose, les réformes économiques et institutionnelles mises en œuvre par le Togo séduisent beaucoup l'institution. Elles améliorent la gestion des finances publiques, rendent très blanc le climat des affaires, affichent la transparence et la responsabilité, etc.
Cet environnement propice à l'investissement privé est apprécié par la Banque mondiale. En effet, le Togo a identifié des secteurs prioritaires pour son développement, comme l'agriculture, l'éducation, la santé, les infrastructures, l'énergie…
La BM soutient ces priorités en fournissant un financement et une expertise pour leur concrétisation. L'institution est fortement engagée aux côtés des autorités togolaises pour réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie de la population, promouvoir la croissance inclusive, créer des emplois et renforcer les filets de sécurité sociale.
L'une des dernières initiatives
Le 23 mai 2024, la Banque mondiale a approuvé 3 prêts totalisant 298 millions de dollars, ce qui fait plus de 180 milliards en francs CFA.
Il s'agit de prêts représentant les premiers engagements financiers dans le cadre du nouveau Cadre de partenariat pays (CPP) pour le Togo qui a été adopté le même jour.
Prévue pour s'étendre sur une période de 5 ans, l'initiative va permettre au pays d'accéder à des fonds dédiés spécifiquement à la prévention des crises et au renforcement de sa capacité à gérer ces genres de situations.
Selon les précisions, le premier prêt qui est pour l'accès à l'électricité pèse 200 millions de dollars. Son utilisation devrait bénéficier à plus de 1,5 million de personnes, surtout dans les zones rurales. Elles auront un meilleur accès à l'électricité.
Deuxième prêt, il est de 75 millions de dollars pour améliorer les rapports de l'administration publique avec le secteur public, en termes de gestion des ressources humaines et des finances publiques, de digitalisation de la collecte des recettes fiscales.
Puis, le dernier prêt est un financement additionnel de 23 millions de dollars qui est destiné au projet de cohésion sociale des régions du nord du Golfe de Guinée (Coso) qui « devrait soutenir davantage les réfugiés et les communautés d'accueil dans la partie nord du pays ».