Il reconnait son rôle indispensable pour une croissance économique forte, durable et dont les retombées rejaillissent sur tout le monde.
Bien de mesures ont été prises ces dernières années par les autorités pour tendre la main au secteur privé. D'abord, la création d'un environnement propice aux affaires.
Le pays est très réformateur. L'ancien classement Doing Business et le nouveau Women, Business and Law de la Banque mondiale le reconnaissent. L'institution salue à chaque fois le climat des affaires togolais qui met en avant le secteur privé.
Les procédures administratives sont simplifiées, il y a une nette réduction des formalités bureaucratiques, la transparence est garantie, une sécurité juridique existe pour les investisseurs nationaux et étrangers.
La stabilité économique et la paix qui règnent dans le pays, ajoutées à la confiance que transmet le gouvernement aux opérateurs économiques, font accroître les investissements.
Selon les chiffres du ministère de la Promotion de l'investissement, le Togo a fait entrer plus de 43 milliards de francs CFA dans la dernière partie de l'année 2022.
Plus précisément, au quatrième trimestre de l'année, 13 projets ont été examinés par le Comité d'octroi d'agrément. Parmi eux, 12 ont été retenus, représentant un montant total de 43 milliards. Ils concernent les secteurs du textile, du bois et de la construction, de l'agroalimentaire, de la mécanique et des services.
C'est la preuve que les investisseurs privés nationaux et étrangers sont attirés dans tous les secteurs de l'économie togolaise : l'agriculture, l'industrie, les infrastructures, le tourisme, les technologies de l'information et de la communication (TIC), les énergies renouvelables…
Une forte politique de partenariats public-privé
Le Togo a mis en place plusieurs grandes infrastructures grâce aux partenariats public-public (PPP). On peut citer la centrale thermique Kékéli Efficient Power et la centrale photovoltaïque de Blitta, entre autres réalisations.
Le Plan national de développement (PND 2018-2022) et maintenant la Feuille de route gouvernementale ont convaincu le secteur privé de se rallier à la cause du pays.
Statistiquement, l'Inseed s'apprête à prendre la température entre l'État et les investisseurs à travers une enquête de satisfaction du secteur privé dans ses rapports avec les administrations publiques qu'il a lancée le 23 mai 2024.