Cet événement constitue « un jour historique pour le Sénégal et pour Woodside », selon Meg O’Neill, patronne de Woodside.
Dans un communiqué transmis à APA, la compagnie pétrolière explique que la production du premier baril du champ Sangomar s’est déroulée « en toute sécurité ». La première phase du développement de ce champ comprend une installation autonome de production, de stockage et de déchargement en mer (FPSO). Elle est située en eaux profondes, avec une capacité nominale de 100 000 barils par jour, reliée à des infrastructures sous-marines conçues pour permettre des phases additionnelles de développement, souligne Woodside.
« La livraison en toute sécurité du premier projet pétrolier offshore du Sénégal, malgré une période marquée par des défis mondiaux, sans précédent, démontre la capacité de Woodside à exécuter des projets de classe mondiale. Nous sommes fiers des relations que nous avons nouées avec PETROSEN, l’État du Sénégal, et nos principaux sous-traitants internationaux et locaux pour développer cette ressource d’importance nationale », s’est réjoui Mme O’Neill, assurant que le projet Sangomar « devrait générer de la valeur pour les actionnaires » conformément aux termes du Contrat de Recherche et de Partage de Production.
Le projet Sangomar est mené par la coentreprise Rufisque Offshore, Sangomar Offshore et Sangomar Offshore Profond (RSSD), qui est composée de Woodside (l’opérateur avec une participation de 82 %) et la Société des Pétroles et du Sénégal (PETROSEN) qui détient des parts de 18 %. L’estimation du coût de la Phase 1 du projet de développement du champ Sangomar reste dans la fourchette prévue de 4,9 à 5,2 milliards de dollars américains, soit plus de 3000 milliards de francs CFA.
Avec la Phase 1 du développement du champ Sangomar, les investisseurs misent sur 23 puits, à savoir 11 puits de production, 10 puits d’injection d’eau et 2 puits d’injection de gaz. Le champ consiste en effet en un FPSO nommé Léopold Sédar Senghor, en hommage au premier président de la République du Sénégal. Le FPSO est amarré à environ 100 kilomètres au large des côtes sénégalaises avec une capacité de stockage de 1,3 million barils.
« Le début de la production du pétrole de Sangomar marque une nouvelle ère pour l’industrie, l’économie de notre pays et pour nos populations. C’est le résultat de l’engagement des différentes équipes qui ont travaillé de manière acharnée pour relever les défis et atteindre nos objectifs stratégiques dans un environnement complexe et exigeant », déclare Thierno Ly, directeur général de PETROSEN.