Une place financière (ou un centre/pôle financier) peut être définie comme un endroit qui « assure la rencontre des acteurs qui concourent au bon fonctionnement des marchés financiers au sein d'écosystèmes dégageant d'importantes synergies ».
C’est donc une capitale actrice majeure de l'économie, regroupant des sièges d’institutions, des marchés monétaires, de nombreux établissements bancaires, des infrastructures facilitant les échanges et l'accessibilité des services financiers, etc. C’est tout le Togo.
Le Togo est reconnu comme une terre privilégiée en ce sens qu’il abrite le siège de grosses institutions financières africaines comme la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Banque d'investissement et de développement de la Cedeao (BIDC).
La capitale héberge également des sièges de plus vastes groupes bancaires panafricains que sont Ecobank Transnational Incorporated et Oragroup.
Toujours à Lomé, se trouve le siège de la Compagnie commune de réassurance des États membres de la conférence interafricaine des marchés d'assurances (Cica-re).
C’est ce qui attire les investisseurs et les opérateurs économiques. Le pays offre à ces derniers 3 types de régimes fiscaux qui leur sont convenables. Il s’agit du régime douanier de droit commun qui repose sur un Code général des impôts modernisé.
Ensuite, le Code des investissements qui leur offre des crédits d'impôts reportables non remboursables et exonérations fiscales, pour tout investissement au pays d'un montant supérieur ou égal à 50 millions de francs.
Et enfin, un régime de zone franche très favorable aux entreprises dont au moins 70 % de la production est destinée à l'exportation.
Mi-octobre 2023, les autorités togolaises estimaient que seulement les entreprises libanaises qui interviennent dans la zone franche ont réalisé environ 154 milliards de francs d’investissements depuis leur installation et créé 8 723 emplois nationaux.