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Les institutions africaines engagées dans le nouveau Fonds d’accélération des infrastructures d’Africa50

juillet 06, 2023 0 1530

 

Lundi 3 juillet à Lomé, dix investisseurs institutionnels africains, en plus de la Société financière internationale (SFI), ont rejoint ou émis l’intention d'investir dans le Fonds d’accélération pour les infrastructures (IAF) d'Africa50, dont l’objectif est de mobiliser 500 millions $ en fonds propres, pour financer le développement d'infrastructures essentielles en Afrique.

D’après les informations, cinq autres institutions essentiellement marocaines, absentes à Lomé, devraient également signer, dans les jours à venir, l’accord d'adhésion au tour de table de cette institution qui se positionne comme un « outil crucial » pour combler le déficit de financement des infrastructures en Afrique, estimé à plus de 100 milliards $ chaque année selon la Banque africaine de développement (BAD). 

« Avec ce Fonds, nous positionnons le Groupe Africa50 pour qu'il joue un rôle de premier plan en aidant à tirer parti des plus de 98 000 milliards $ d'actifs sous gestion dans le monde », a déclaré Akinwumi Adesina, président de la BAD et du Conseil d’administration d’Africa50. 

« La croissance rapide des secteurs tels que l'énergie, l'eau, l'assainissement, le transport, la logistique, les télécommunications et les infrastructures sociales sur tout le continent africain entraîne la nécessité d'investir dans ces domaines. Pour soutenir cette initiative, nous avons déjà identifié 17 investisseurs africains hautement qualifiés. Cette signature est une étape très importante, nous attendons davantage encore dans les semaines et les mois qui viennent », a déclaré Vincent Le Guennou, CEO de l’Africa50 Infrastructure acceleration fund (IAF). . 

Le portefeuille de ces acteurs influents qui embarquent englobe des fonds souverains, des institutions de financement du développement (IFD), des banques de premier plan, des fonds de pension, des gestionnaires d’actifs et des organismes de retraite. 

Concrètement, en plus de la BAD qui investit 20 millions $ et du groupe Africa50 lui-même, il faut noter la présence à Lomé de plusieurs autres acteurs qui ont paraphé l’accord. Parmi eux, on peut citer la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la CNSS du Togo, la Loterie nationale du Togo (LONATO), la CNPS de Côte d'Ivoire, la CNPS du Cameroun, la Caisse de dépôts et d'investissement du Maroc, Attijariwafa Bank, la Caisse de dépôts et consignation du Bénin et la SFI.

« Réunir un si grand nombre d’institutionnels africains dans le tour de table d’un fonds d’infrastructures africain est une première en Afrique. Exemple de l’Afrique qui se mobilise pour trouver des solutions aux challenges africains », s’est réjoui Alain Ebobisse (photo), directeur général d'Africa50, qui revendique avoir déjà injecté un total de 6,6 milliards $ dans les infrastructures essentielles sur le continent.

Pour le responsable, l’objectif est d’en arriver rapidement, dans « un ou deux mois », au closing de ce fonds. Avec la présence soutenue de la BAD, Africa50 espère embarquer d’autres acteurs continentaux et internationaux dans cette aventure. 

Last modified on jeudi, 06 juillet 2023 17:37

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