La conférence est marquée par les travaux en commissions avec chaque secteur et des débats de politique générale au cours desquels les pays membres interviennent. C'est dans cette logique que Togo est passé ce 10 novembre par la voix du ministre Majesté Ihou WATEBA, président de la commission nationale de la UNESCO.
Le ministre a exprimé, au nom du Chef de l'État, SEM Faure Essozimna GNASSINGBÉ et à celui du gouvernement ses remerciements aux instances dirigeantes de l'UNESCO pour la confiance faite au Togo pour diriger la convention de reconnaissance des qualifications des diplômes.
Il a dévoilé à la conférence les multiples réformes engagées par notre pays dont celles consacrées à l'éducation. Il s'agit, a-t-il dit: "de la politique de révision des réformes orientées vers la promotion des métiers prioritaires et aussi l'amélioration de la qualité de l'enseignement ". Il a aussi ajouté que "l'autre défi du Togo est de faire désormais un diagnostic dans les secteurs porteurs qui permettent rapidement aux récipiendaires notamment les diplômés de s'insérer rapidement et durablement sur le marché de l'emploi".
Déclinant la position du Togo en faveur de ces métiers prioritaires du futur, le ministre a laissé entendre que " nous n'allons pas seulement travailler pour la mise en place des métiers prioritaires, mais aussi travailler sur les métiers prioritaires du futur". Aussi a-t-il renchérit : "parce que pendant longtemps, les pays africains dont le Togo, nous avons été suffisamment en retard dans les défis et challenges du passé" avant de conclure : " pour nous, il est désormais important que nous puissions travailler pour que nous relevions les défis de demain notamment les questions énergétiques, alimentaires, sécuritaires, celles liées au digital et celles liées tout simplement à la qualité de l'enseignement".
Le Prof. Majesté a enfin réaffirmé la disponibilité du Togo à travailler aux côtés de l'UNESCO de même que les États qui prônent les sciences et la culture pour le bien être de l'humanité.
Participent aussi à cette session, des experts togolais issus de secteurs divers, notamment, l'éducation (générale et technique), les sciences humaines et sociales, les sciences exactes, la culture et la communication.