Le pays organise le 11 novembre 2023 le 1er sommet Afrique Arabie Saoudite qui vise à renforcer la coordination politique, à traiter les menaces sécuritaires régionales, à promouvoir la transformation économique grâce à la recherche et au développement local de nouvelles solutions énergétiques, ainsi qu'à renforcer la coopération en matière d’investissement, précisent les officiels saoudiens.
Ce Sommet, est placé sous le thème : « Développement et Prospérité : Agriculture, Éducation, Santé et Assistance humanitaire ».
Le président togolais, Faure Gnassingbé, est arrivé à riyad comme ses homologues du Gabon, du Nigeria, d’Érythrée, de Guinée, de Mauritanie, du Malawi, de Tanzanie, Côte d’ivoire, Cameroun...
A son arrivée à l'aéroport international du roi Khalid, Faure Gnassingbé a été accueilli par le prince Mohammed bin Abdulrahman, gouverneur adjoint de Riyad.
Depuis les années 70, le royaume saoudien tisse des liens diplomatiques avec le continent africain, qu'il renforce en 2018 en nommant un secrétaire d'État dédié aux Affaires africaines. Le pays du Golfe s'est illustré dans les crises, dont certaines secouent encore la Corne de l'Afrique et le Sahel : médiateur dans le conflit Éthiopie-Érythrée, actuel négociateur dans la guerre qui déchire le Soudan depuis sept mois ou encore contributeur financier dans la lutte anti-terroriste au profit du G5 Sahel !
L’économie saoudienne figurera parmi les plus dynamiques au monde en 2022, tirée aussi bien par l’accélération de la croissance pétrolière que par le dynamisme de l’activité des secteurs non-pétroliers. Le taux de chômage saoudien est tombé à 9,7% au T2 2022. Les prévisions de croissance des institutions internationales confirment la solidité des fondamentaux macroéconomiques, avec une croissance attendue à près de 8% en 2022. Les pressions inflationnistes demeurent limitées (autour de 3%). Pour la première depuis 2013, le budget de l’Etat saoudien de 2022 prévoit un excédent de 24 Mds USD (2,5% du PIB). L'exécution budgétaire du 1er semestre fait apparaître un excédent déjà bien supérieur (36,1 Mds USD). La dette publique reste modérée, autour de 25% du PIB. Fortement corrélé à l’évolution du marché pétrolier, le solde courant devrait s’installer en terrain positif au moins pour les deux prochaines années (16% du PIB en 2022 et 12% en 2023 selon le FMI) et alimentera des réserves de change qui demeurent déjà à un niveau très confortable de 468 Mds à fin septembre 2022.