C’est justement l’idée qui se cache derrière les initiatives fréquentes de campagnes organisées sur l’étendue du territoire, surtout dans les zones reculées de la ville.
Le paludisme est une maladie qui est provoquée par des parasites du genre Plasmodium. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cette maladie a touché en 2020 environ 241 millions de personnes dans le monde et causé 627 000 décès. Le Togo ne veut pas d’elle.
C’est la raison d’être des campagnes. À Bassar au nord du pays, le premier cycle de la campagne annuelle de la chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) a été lancé en juillet 2023. Cette partie septentrionale du pays est retenue à la suite des analyses de données de pluviométrie, de morbidité et de mortalité infantile liées au paludisme.
L’activité initiée par le ministère de la Santé, s’inscrit dans le cadre du programme national de lutte contre le paludisme. Elle s’adresse aux enfants de 03 à 59 mois.
Les agents de santé ont pour mission de donner aux enfants ciblés des comprimés de sulfadoxine-pyriméthamine associée à l’amodiaquine sur une période de 03 jours pendant 04 mois soit 04 cycles de traitement.
Il est prévu que la campagne se déroule sous la forme du porte-à-porte pour toucher le maximum d’enfants. Le travail est effectué sur le terrain par des équipes spécialisées qui sont aidées par des agents de santé communautaires.
Les bénéficiaires seront prémunis contre les formes graves du paludisme, et donc de parvenir à une réduction considérable du taux de mortalité infantile pendant la période des pluies favorable à l’abondance des moustiques.
Elles permettent de doter les ménages de moustiquaires imprégnées d'insecticide de longue durée. Une de ces campagnes qui s’est déroulée en 2020 a favorisé la distribution de 6,5 millions de moustiquaires. Parmi les efforts de lutte contre la maladie, il y a aussi la gratuité depuis mai 2019 des tests de diagnostic rapide du paludisme et le traitement des cas graves par injection d'artésunate et d'artéméther dans les centres de santé publics.