En une décennie, grâce aux efforts du gouvernement conjugués aux partenariats stratégiques, à l’appui des ONG et au soutien des institutions internationales, une nette progression a été enregistrée. En milieu rural, le taux de desserte en eau potable a ainsi grimpé de 47,7% en 2014 à 74,4% en 2023. En milieu semi-urbain, il a également progressé, passant de 42,6% à 55,9%. Enfin, en milieu urbain, il est passé de 47,7% à 69%, toujours sur la période sous-revue.
Pour y parvenir, plusieurs projets ont été lancés simultanément dans toutes les régions du pays, à l’instar du projet PASSCO, ou récemment du PASH-MUT, afin de renforcer le réseau de distribution, réhabiliter les infrastructures existantes, ou en ériger de nouvelles.
Toutefois, nuance le ministère chargé de l’eau et de l’hydraulique villageoise, un tassement a été observé dans ces performances entre 2016 et 2018. Ceci, notamment en raison de défis liés entre autres à la dispersion de l’habitat, du mauvais entretien des équipements, et aussi des contraintes budgétaires.
Pour le gouvernement qui ambitionne d’atteindre une couverture universelle dans les prochaines années, l’enjeu est désormais de maintenir la dynamique, en intégrant régulièrement de nouvelles initiatives et stratégies, afin de répondre aux besoins sans cesse croissants des populations.
En rappel, l’objectif dévoilé est de passer le cap des 80% d’accès à la fin de l’année 2025.