A la fin du projet, au total, plus de 28,26 milliards de Fcfa ont donc été investis pour assurer aux ménages et communautés pauvres un meilleur accès aux infrastructures socioéconomiques de base et aux opportunités d’inclusion économique.
Le FSB est financé par la BM, l’état togolais et l’agence française de développement (AFD). Coût global, 39,319 milliards FCfa dont 28, 260 milliards par la BM. Le gouvernement togolais a contribué à hauteur de 4,5 milliards FCFA et l’AFD.
Sur financement de la Banque mondiale, ce sont 200 villages qui sont dotés de 200 infrastructures de base, plus de 15 millions repas scolaires fournis à plus de 52 173 élèves de 161 écoles primaires publiques (EPP). Les ménages bénéficiaires des mesures d’inclusion économique sont de 15001 dont 11 251 en milieu rural et 3.750 en milieu urbain; le FSB a permis à 13 732 de bénéficier des formations en développement d’affaires (FoDA). Et les témoignages de quelques bénéficiaires amènent Mme Raphaela Karlen, spécialiste principale en protection sociale à dire que, les objectifs du projet sont dépassés en grande partie.
La cérémonie de clôture a été présidée par Mme Myriam Dossou-d’Almeida, ministre du développement à la base. Elle a salué tous les acteurs à la réalisation du projet qui, dit-elle a été essentiel pour atteindre les objectifs fixés.
« Le témoignage des bénéficiaires, leur famille, les communautés, les maires, les préfets, ceux que nous avons rencontrés dans cette salle ce matin sont assez édifiants. Le gouvernement togolais en collaboration avec les partenaires poursuivra ses efforts pour l’accès des populations aux infrastructures de base et à des revenus durables », a laissé entendre Mme Myriam Dossou-d’Almeida. Selon elle, l’impact va au delà de l’amélioration des conditions d’étude des élèves grâce aux cantines scolaires et aux transferts monétaires. il a contribué à la résilience, de la cohésion sociale au sein des communautés et le renforcement du vivre ensemble grâce aux mesures d’accompagnement.
En investissant dans ces domaines, le gouvernement et les organisations internationales peuvent contribuer à créer des sociétés plus équitables et résilientes.
Le FSB a pour but de lutter contre la pauvreté et la vulnérabilité des ménages et communautés pauvres ciblés en vue d’améliorer leurs conditions de vie à travers, leur accès aux services sociaux de base, leur résilience aux chocs et le renforcement de leur capacité financière.
Le projet est articulé en 3 composantes: composante 1, les infrastructures de base; la composante 2, les filets sociaux productifs. La composante 2 est déclinée en sous composante 2-1 et la sous composante 2-2; la sous composante 3 relative au renforcement des capacités et gestion du projet.
Il faut rappeler que, initialement prévu pour être clôturé au 31 décembre 2021, le projet FSB a été prorogé au 31 décembre 2023 par l’Etat togolais et la Banque mondiale à travers un financement additionnel (FA-FSB) à la suite de l’avènement de la pandémie à coronavirus et son incidence sur la résilience des populations pauvres. Le FA-FSB s’est focalisé sur les transferts monétaires, l’inclusion économique et la gestion du projet.
Le projet de Filets sociaux et services de base (FSB) redonne vie aux citoyens togolais en difficulté socioéconomique. Il responsabilise les communautés dans leur développement, renforce leur accès aux infrastructures de base et à une couverture sociale minimum. L’initiative accroît l’accès des enfants à des repas scolaires réguliers, ce qui améliore la fréquentation et la rétention dans les écoles. Plus encore, elle augmente le revenu et la consommation des ménages bénéficiaires grâce aux transferts monétaires. Sur le territoire, le projet de FSB est coordonné par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) qui change supérieurement la vie des populations.