C'est dans ce contexte que le projet de cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée (Coso) a été lancé. C'est une initiative qui renforce la stabilité et la résilience des communautés affectées par les incursions terroristes.
Le projet Coso concrétise la cohésion sociale, solidifie les moyens de subsistance des communautés et consolide leur accès aux services sociaux de base (tels que l'eau potable, l'électricité, les ouvrages socio collectifs, etc.) dans les localités de la zone septentrionale la plus touchée par l'insécurité et le terrorisme.
L'initiative renforce les capacités des acteurs locaux, y compris les autorités locales, les leaders communautaires, les organisations de la société civile et les institutions religieuses, pour prévenir et répondre aux menaces sécuritaires et promouvoir la paix et la cohésion.
Il encourage les communautés à dénoncer toute sorte de découvertes suspectes dans leur quartier et à collaborer avec les autorités policières pour mettre hors d'état de nuire les malfaiteurs tapis dans l'ombre, le plus souvent assimilés à la population.
Le 23 mai 2024, la Banque mondiale a donné son feu vert pour un financement additionnel de 23 millions de dollars (environ 14 milliards de francs CFA).
Il est destiné au projet de cohésion sociale des régions du nord du Golfe de Guinée (Coso). La nouvelle enveloppe va servir à soutenir davantage les réfugiés et les communautés d'accueil dans la partie nord du pays.
Les 23 millions de dollars représentent l'un des 3 prêts octroyés par la Banque mondiale, comptant pour le nouveau Cadre de partenariat pays (CPP) au titre duquel l'institution multinationale entend mobiliser plus de 1,5 milliard de dollars pour le Togo.
En septembre 2023, on indiquait que le projet Coso avait déjà engagé 13,3 milliards de francs CFA dans le nord du Togo, projet appuyé par le Groupe de la Banque mondiale.
L'initiative, mise en œuvre par l'Anadeb, revendique à la date susmentionnée la réalisation de 50 infrastructures communautaires, dont 43 forages photovoltaïques, 5 bâtiments scolaires et 2 centres communautaires déjà achevés à l'échelle nationale.
Les travaux concernent 41 cantons frontaliers, dont 37 dans la région des Savanes, 2 dans la région de la Kara et 2 dans la région centrale.