L’annonce a été faite sur le site du Comité interprofessionnel de l’anacarde (CIAB). Cette nouvelle campagne se tiendra sous le thème « Pour une résilience accrue en milieu rural, engageons-nous pour la promotion de la filière anacarde ! ». Selon les informations relayées par les médias locaux, le principal défi pour l’appareil productif demeure l’insécurité. En effet, la situation sécuritaire délicate liée aux attaques terroristes entrave la collecte par les producteurs des noix dans les vergers, ce qui a un impact sur le niveau de la récolte. Cette situation est d’autant plus préoccupante que le gouvernement s’était fixé pour objectif d’atteindre une récolte de 200 000 tonnes de noix en 2024 contre une moyenne tournant autour de 100 000 tonnes au cours des années précédentes. Pour l’heure, les informations concernant le prix plancher du kilogramme d’anacarde et les prévisions de récolte ainsi que les perspectives de récolte n’ont pas encore été révélées. Rappelons que l’année dernière, le prix bord champ fixé par les autorités pour le kilogramme de la noix a chuté de 9 % pour s’établir à 300 FCFA (0,49 $). Au Burkina Faso, la récolte de noix de cajou est réalisée sur une superficie de plus de 255 000 hectares, principalement répartie entre la région des Cascades, les Hauts Bassins, le Sud-Ouest et la région Centre-Ouest du pays. Le Burkina Faso est l’un des principaux fournisseurs de noix de cajou en Afrique de l’Ouest avec la Côte d’Ivoire, le Nigeria, la Guinée-Bissau et le Bénin. Depuis quelques années, les autorités affichent l’ambition de rehausser le niveau de la production.