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''Il urge de trouver une solution à la contrainte de financement des TPME'', dixit Sandra Ablamba Johnson

janvier 31, 2024 0 568

Le 20 janvier 2024 à Lomé, plusieurs acteurs du gouvernement, du secteur financier, et bancaire national et international, ainsi que de la société civile se sont retrouvés dans le cadre d'une table ronde de haut niveau organisée par la Banque mondiale, en partenariat avec le gouvernement togolais, pour réfléchir autour du thème ''Comment mieux financer les très petites, petites et moyennes entreprises togolaises (TPME)'' ?

Les travaux réunissent une pléthore d'acteurs, dont des représentants du gouvernement, comme Sandra Ablamba-Johnson, Ministre, Secrétaire Générale à la présidence togolaise et gouverneure de la Banque mondiale pour le Togo, et Rose Kayi Nivedor, ministre du Commerce, de l'Artisanat et de la Consommation locale ; de la Banque centrale, avec la directrice nationale Akuwa Dogbe Azoma ; des représentants de la SFI et des partenaires techniques et financiers du groupe de la Banque mondiale ; ainsi que des acteurs du secteur financier, et structures nationales de soutien aux PME  (notamment le FAIEJ et l'ANPGF).

Il est attendu des nombreux ateliers qui se tiennent dans le cadre de cette rencontre, des propositions pour avancer sur la question, dans un contexte où l'exécutif veut soutenir davantage les acteurs privés.

À l'ouverture des travaux, Sandra Ablamba Johnson a notamment relevé la nécessité de trouver des solutions innovantes au problème de financement de ces acteurs, qui représentent quelque 90 % du tissu économique du pays, confronté à des défis en matière de mobilisation de capitaux. Ce fut également l'opportunité de rappeler les actions mobilisées par l'exécutif togolais, pour soutenir les petites et moyennes entreprises.

« Les TPME existantes au Togo éprouvent des difficultés pour accéder aux crédits et financer leurs activités. Face à cette situation, le gouvernement, sous l'impulsion du chef de l'État, s'est engagé résolument à promouvoir le secteur privé », a rappelé la ministre. « Malgré [nos] efforts, les très petites et moyennes entreprises demeurent confrontées à ce défi connu de tous les acteurs », c'est pourquoi, « il urge de trouver une solution à la contrainte de financement des entreprises nationales. », exhorta-t-elle.

En ouvrant ces discussions, Fily Cissoko, Représentant Résident de la Banque mondiale au Togo, n'a pas manqué de relever, malgré toutes les potentialités du secteur financier togolais.

« D'après les statistiques, le secteur bancaire et financier au Togo est l'un des plus dynamiques et compétitifs en Afrique de l'Ouest avec au moins 10 banques et plusieurs institutions financières présentes sur son territoire. »

En 2022, les crédits bancaires représentaient 30 % du PIB, tandis que les dépôts constituaient presque 60 %, indiquant, selon la Banque, "un large potentiel pour le renforcement du crédit bancaire". Pour l'heure, au Togo, le crédit reste fortement concentré dans les secteurs du commerce, des BTP et des services privés. L'agriculture, secteur qui représente plus de 40 % du PIB togolais selon les données nationales et occupe près de 65 % de sa population active, reçoit pour sa part, moins de 2 % des financements bancaires.

togofirst

Last modified on mercredi, 31 janvier 2024 18:11

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