Dotée d’un plan stratégique décennal de développement 2014-2024, elle s’est engagée depuis sa mise en œuvre à renforcer son ancrage dans l’environnement socioéconomique, améliorer la qualité de l’enseignement et la pertinence des offres de formation, développer et promouvoir la recherche universitaire, accroître la capacité d’accueil et d’encadrement, etc.

En avril 2023, le chef de l’État a donné le ton de la construction de nouvelles infrastructures sur le site de l’université. C’est pour être conforme aux standards actuels de l’enseignement supérieur dans le monde et se mettre au niveau des défis de l’heure actuelle.

Une part des curricula à l’UK se veut en conformité avec la politique de développement du pays. Citons en exemple les offres de formation en planification du développement, en cyber sécurité, en économie rurale de l'environnement, en agrobusiness, etc.

L’université s’est engagée en 2020 à accompagner la mise en œuvre du PND devenu la feuille de route gouvernementale 2020-2025. C’est en tout 17 projets phares qui sont envisagés dans le cadre de cette démarche dans des domaines tels que la technologie, l’énergie, l’éducation, les infrastructures, la santé, l’inclusion sociale, la digitalisation et l’agriculture durable.

L’UK compte un peu plus de 20 000 étudiants actuellement et prévoit en accueillir au moins 30 000 à l’horizon 2030. L’heure est donc à l’aménagement d’un nouveau campus universitaire dont les installations auront des capacités d’accueil à la hauteur des ambitions de l’institution.

En lançant les travaux de construction de ce nouveau campus sis à Pya, le chef de l’État a témoigné son ambition « d’implanter et de faire rayonner un pôle d’enseignement supérieur et de recherche, dans chaque région du pays ».

Comme couronnement de cette modernisation entamée depuis des années, le nouveau campus permettra à l’université de se conformer aux normes internationales des universités publiques, ce qui va renforcer l’image d’une institution à la quête perpétuelle de l’excellence.