On appelle Syndrome d'immunodéficience acquise (Sida) les stades les plus avancés de l'infection au Virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Il fait apparaître un des cancers potentiellement mortels ou infections opportunistes profitant d'un système immunitaire affaibli.

Elles permettent de lutter contre l’infection. Le gouvernement fait savoir aux populations, et ce depuis le bas âge, les moyens de transmission du VIH/Sida.

Le virus peut se transmettre par l'échange de liquides corporels provenant de personnes vivant avec le VIH comme le sang, le lait maternel, le sperme et les sécrétions vaginales. Mais aussi, il peut se transmettre de la mère à l'enfant pendant la grossesse ou lors de l'accouchement.

En apprenant aux citoyens que la maladie se transmet par voie sanguine, sexuelle et mère-enfant, le pays les protège en leur faisant savoir ce qu’il faut faire et ne pas faire.

Il vaut mieux prévenir que guérir. Outre l’abstinence, l’un des meilleurs moyens de protection contre le VIH est le préservatif. Plusieurs études menées à ce sujet indiquent que l'usage du préservatif lors des rapports et de manière correcte fait baisser le risque d'infection de 85%.

Durant l’année 2022 écoulée, les services de prévention au Togo ont facilité le dépistage de plus de 57 000 personnes. Il a été distribué 18 millions de préservatifs à toutes les populations ciblées par la riposte nationale.

Il empêche le VIH de se multiplier et peut faire disparaître le virus dans le sang. Ce traitement permet au système immunitaire du patient de récupérer, de vaincre les infections, éviter le développement du Sida ou d'autres effets à long terme de l'infection à VIH.

En 2022 le nombre de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et qui bénéficient d'antirétroviraux (ARV) s'est établi en hausse à 86 679, selon le CNLS/IST. Ce chiffre marque un taux de couverture thérapeutique de 81% avec un bon accès aux soins. Actuellement pour le dépistage, le taux de couverture des PVVIH est de 81%. Le pays veut le monter à 95%.