Dès lors les tentatives sont menées pour le retour à l’ordre constitutionnel par Faure Gnassingbé le président togolais qui s’évertue de toutes ses forces pour que ce pays de 25 millions d’habitants ne vire pas dans le chaos malgré les menaces d’intervention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Même si cela est mal perçu par certains de ses pairs pour avoir discrètement rencontré les militaires nigériens dans son pays natal en vue d'une ouverture du dialogue avec la CEDEAO, le Président togolais n’est pas autant découragé et continue de porter aussi soit-il sa contribution manifeste intellectuelle pour la diplomatie gagnante dans la sous-région.

« Grâce à la diplomatie agissante du président togolais, Faure Gnassingbé, qui a joué un rôle discret, les autorités militaires de Niamey ouvrent, cette fois-ci, grandement les portes du Niger aux envoyés de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, CEDEAO pour une mission de bons offices », apprend-t-on ce samedi.

D’après nos informations, « le président togolais, Faure Gnassingbé, a joué un rôle discret pour que Niamey ouvre, cette fois-ci, grandement ses portes aux envoyés de la CEDEAO », rapporte le correspondant régional, Serge Daniel de Rfi.

En effet, une délégation de la Cédéao, arrivée à Niamey ce 19 août 2023, a été accueillie à l'aéroport par le Premier ministre nommé par la junte, Mahamane Lamine Zeine. Menée par l'ancien président du Nigeria, Abdulsalami Abubakar, la délégation de l'organisation ouest-africaine a pu rencontrer le président renversé Mohamed Bazoum.

Cette délégation avait rencontré plus tôt des membres de la junte, dont le général Tiani. Une autre rencontre avec l'ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou, a été inscrite au programme.

Rappelons que le Togo est le premier pays à avoir parlé aux deux protagonistes et lancé l’idée de règlement par voie diplomatique au moment où certains pays de la sous-région étaient dramatiquement braqués à une intervention farouche militaire à Niamey.

Vivement, que cette bonne volonté ferme diplomatique du chef de l’Etat togolais trouve raison auprès de ses pairs pour épargner la sous-région du crépitement des armes et du sang des innocents.

En tout cas, selon des sources officielles, le Togo est déterminé à parvenir à un règlement pacifique de la crise nigérienne. Que le Tout Puissant l’exauce!