Les objectifs sont de faciliter les investissements dans les domaines clés, promouvoir le développement des chaînes de valeur prioritaires, renforcer les capacités des parties prenantes dans les zones agro-industrielles.

L’une des illustrations est le démarrage des unités de transformation du soja local sur son site en 2022 pour un coût total de 165 milliards de francs CFA et une capacité de transformation d’environ 240 000 tonnes de soja 100% local chaque année.

Une autre aubaine pour l’agriculture est le parc textile de la PIA, d’une capacité de transformation annuelle de 56 000 tonnes qui constitue un débouché sûr pour le coton togolais.

En initiant le premier Salon de l’agro-alimentaire et du financement agricole (Safa), la PIA nourrit l’objectif de contribuer à augmenter la productivité, renforcer la rentabilité et favoriser l'essor des industries de transformation au Togo.

La finalité de ce genre de stratégie est de booster suffisamment les agriculteurs et faciliter la transformation locale pour créer plus de richesse. L’atteinte de cet objectif exige la participation de tous les acteurs dans une dynamique inclusive. C’est à cet effet que le Salon du 1^er juillet au 09 août 2023 mobilise des partenaires stratégiques de la politique agricole du gouvernement tels que l’Ansat, le Mifa ou encore Ecobank.

Des partenaires qui exposent tour à tour aux paysans les opportunités de financement et de développement de leurs activités dont disposent ces derniers. C’est l’exemple de la Banque panafricaine qui a mis en place un réseau de facilitation de crédits à travers lequel près de 2 000 producteurs ont déjà bénéficié d’appuis financiers.

Le Safa est une initiative en ligne avec la feuille de route gouvernementale Togo 2025, celle-là même qui ambitionne, entre autres, de supporter à travers le Mifa un million d’agriculteurs dans le financement de leurs activités (contre 75 000 à 2019) ou encore l’extension des surfaces cultivées de l’agropole de Kara de 5 000 à 165 000 ha.

Le Salon de l’agro-alimentaire et du financement agricole intervient alors comme un important catalyseur de la politique de développement de l’État.