Destiné à tirer parti des opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), le programme combine l'apprentissage en ligne et l'apprentissage en face-à-face pour offrir une expérience éducative dynamique.

La session d'une semaine en présentiel a débuté le 25 mars au Centre Songhaï. Les sessions seront dirigées par des experts de l'industrie, des entrepreneurs agricoles et des facilitateurs expérimentés, garantissant une approche interactive et participative.

Vingt-cinq participants de différents pays africains, dont l'Afrique du Sud, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Gabon, l'Éthiopie, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Niger, le Nigeria, la République démocratique du Congo, la Tanzanie, le Togo, la Tunisie et la Zambie, ont été sélectionnés pour faire partie de cette cohorte de stagiaires.

Ce groupe majoritairement féminin (14, soit 56 %) est le résultat d'un processus de sélection rigoureux. Les participants à cette session en ligne ont acquis diverses connaissances, notamment en matière de pratiques agricoles durables, d'entrepreneuriat, de compétences commerciales, de mise en réseau et de collaboration.

Le Centre Songhaï, en tant que partenaire stratégique de l'IDEP dans ce programme, apporte une expertise avérée dans les systèmes agro-industriels auto-intégrés et des exemples de réussite dans la mise en œuvre de modèles de développement agricole durable dans plusieurs pays africains.

L'initiative, rendue possible grâce au soutien financier du Danemark, vise à doter les participants des compétences, des connaissances et des ressources dont ils ont besoin pour réussir dans le secteur agricole et accéder aux marchés régionaux. En mettant l'accent sur l'autonomisation des femmes et des jeunes, le programme s'aligne sur les objectifs de développement durable des Nations unies, notamment les objectifs 2 (Faim zéro), 5 (Égalité des sexes) et 8 (Travail décent et croissance économique).

La cérémonie d'ouverture a été marquée par les discours inspirants de Salvator Niyonzima, coordinateur résident du système des Nations unies au Bénin, du prêtre Godfrey Nzamujo, directeur du Centre Songhaï, et de Mamadou Cissé, représentant de l'IDEP.

M. Nzamujo a souligné l'importance de l'harmonie entre l'homme et la nature pour le développement durable, tout en mettant en exergue le principe universel selon lequel "rien ne se perd, tout se transforme".

M. Cissé a souligné le rôle crucial que les participants joueront en tant qu'acteurs clés du développement agricole régional.

L'atelier a été officiellement ouvert par M. Niyonzima qui a salué la diversité des participants et les a encouragés à profiter pleinement de cette opportunité de formation. Il leur a également rappelé que "le Centre Songhaï n'est pas né modèle, il l'est devenu à force de détermination, d'ouverture et d'innovation".

Les participants seront plongés dans des activités pratiques tout au long de la session, ce qui leur permettra de relever les défis concrets auxquels ils seront confrontés dans le contexte de l'AfCFTA, et de mieux se préparer à contribuer à un développement agricole inclusif et durable.